Le parti socialiste a demandé au gouvernement espagnol de "déployer le maximum d’efforts pour permettre le retour de la jeune sahraouie en Espagne afin qu’elle puisse reprendre sa vie normale", a souligné Trinidad Jiménez, porte-parole des affaires extérieures du PSOE au Congrès des députés, dans une déclaration à la presse à l’issue de sa réunion avec la famille espagnole adoptive de Mahjouba.

Jiménez, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, a fait part de l’"engagement" de son parti d’"entreprendre les démarches diplomatiques nécessaires, au plus haut niveau, pour obtenir la libération de Mahjouba".

Lors de cette réunion, la famille adoptive, qui réside dans la localité valencienne de Genovés (Est de l’Espagne), a dénoncé la séquestration de cette jeune fille de 23 ans dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien.

A signaler que Mahjouba, qui travaille depuis quelques mois pour le compte de la "Marie Curie Fondation Care" à Londres, et qui comptait poursuivre ses études supérieures dans la capitale britannique, s'est rendue l'été dernier à Tindouf pour visiter ses parents biologiques. Elle s'est vue ensuite retirer son passeport et son argent pour empêcher son retour en Europe, qui était prévu le 18 août dernier.

L'affaire a été prise en charge par le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la coopération qui a entrepris les "démarches nécessaires pour trouver une solution à la situation de la jeune".

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