Le professeur Mawardi a présenté aux participants les spécificités du cas d’Aceh, en Indonésie, qui a obtenu le statut de région autonome en 2005, à la faveur de l’Accord d’Helsinki. L’expert a regretté que le "Mouvement pour un Aceh Libre" (GAM), ex-groupe rebelle armé, ait rejeté la proposition d’autonomie faite par le gouvernement indonésien plusieurs années auparavant, avant de l’accepter finalement.
L'expert a ainsi fait le parallèle entre la question du Sahara marocain et le cas d’Aceh, en relevant les similitudes entre les deux cas. Il s’est félicité du caractère flexible de la proposition d’autonomie, la qualifiant de seul moyen pour arriver à une résolution pacifique de ce conflit, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
A cet effet, il a appelé le Polisario à être réaliste et à cesser d’insister sur l’option de l’indépendance, qui est vigoureusement rejetée par le Maroc. Le professeur Mawardi a également relevé que l’option de l’indépendance ne bénéficie nullement du soutien de la communauté internationale.
Saluant le caractère ouvert de la proposition marocaine, il a estimé que le Polisario a l’occasion de se l’approprier, afin de mettre un terme à ce conflit.
L’expert indonésien a conclu en soulignant que la résolution du cas d’Aceh de manière pacifique a pu être érigée en modèle, formulant l’espoir qu’elle pourra inspirer la résolution du conflit au Sahara marocain.
-Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-