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La communauté internationale et l'autonomie du Sahara occidental

31 mai 2021

Ghaligate, ou le making-of d’un déni de justice

Par Khalihenna Ould Errachid, Mohamed Aujjar, Ahmed Herzenni

Cette tribune, signé de Mohamed Aujjar (ancien ministre des Droits de l’homme), Khalihenna Ould Errachid (président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes) et Ahmed Herzenni (ancien président du Conseil Consultatif des Droits de l’homme), publié dans le journal espagnol La Razon, remet les pendules à l’heure.

Dans cette tribune, les auteurs décryptent le comportement de l’exécutif espagnol à travers une justice espagnole qu’ils invitent à faire la preuve de son indépendance et de son impartialité

La comparaison entre le traitement réservé en 2011 par la justice américaine à l’ex-président du Fonds Monétaire International, ou encore par la justice britannique en 1998 à l’ancien président chilien Augusto Pinochet, laisse apparaitre un décalage abyssal avec le confort seigneurial concédé par le juge espagnol à Brahim Ghali.

Alors même qu’il est accusé non pas d’un mais de deux viols, de détention arbitraire, de torture, de terrorisme et de crimes contre l’humanité, par des ressortissants espagnols et des associations et familles de victimes, Ghali est à peine "invité" à se présenter devant le juge « si son état de santé le permet ». Et pour ne pas déranger sa quiétude le moins du monde, c’est par vidéoconférence qu’il pourra faire sa déclaration au juge, depuis le confort de sa suite VIP à l’hôpital de Logroño, où il est arrivé depuis l’Algérie en Jet privé et sous bonne escorte.

Que faut-il penser de ce nouvel élan de mansuétude ? Que l’Espagne accueillante veille au confort de Ghali jusqu’aux moindres détails, ou qu’elle ignore ses victimes jusqu’à leurs droits les plus élémentaires ? Faut-il croire vraiment que le refus du juge de prescrire des mesures restrictives de liberté était justifié, lorsqu’on sait que Ghali a à sa disposition jet privé, passeport diplomatique et faussaires d’identités, sans parler des fonds déplafonnés et des complicités jusque dans l’Etat espagnol même ?

Faut-il croire vraiment que Ghali ne chercherait pas à se soustraire à la justice alors que pèsent sur lui des charges des plus lourdes, si seulement la justice daignait ne pas être aveugle à son cas ? Ou faut-il comprendre que le juge a besoin de si peu – d’un simple simili de procédure – pour formellement clore une affaire qu’on a déjà enterrée avant même d’ouvrir ? Une affaire d’ailleurs qu’on avait déjà tenté de clore par un bien pratique "non-lieu", si ce n’est la persévérance des victimes ?

L’on ne peut ne pas être troublé par ces questionnements. L’on ne peut pas ne pas constater que l’affaire de Brahim Ghali, qui balance entre affaire d’Etat et affaire d’opinion publique, est vécue par les principaux intéressés avec une nonchalance loquace. Comme si Ghali se savait protégé ? Comme s’il était confiant que ses protecteurs feront ce qu’il faut pour éconduire ses victimes et étouffer leurs plaintes, simplement en les ignorant ou en déclarant une mort clinique du dossier. Mort par irrecevabilité !

Tout porte à voir, en tout cas, que Ghali est entouré d’une bienveillance telle que le juge n’ose même pas le convoquer en personne, et se contente de lui envoyer une invitation – un "faire-part" presque – pour une entrevue par vidéoconférence ! N’importe quel justiciable à sa place serait à cet instant écroué, avec un dispositif de sécurité à la mesure des moyens de fuite à sa disposition. C’est ce type de discrimination, savant et argumenté, qui avait inspiré à Jean de La Fontaine son aphorisme cinglant : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ».

Quelle plus grande preuve de connivence, que de laisser au prévenu le loisir de se conformer, à son aise, à l’impératif auquel la justice est en droit et en capacité de l’astreindre.

Qu’en disent les victimes ? Y a-t-on seulement pensé ? Elles doivent certainement penser que c’est bien le monde à l’envers : lorsqu’elles caressent enfin la perspective palpable de voir leur bourreau s’expliquer devant la justice, c’est bien cette même justice qui les empêche d’obtenir leur droit !

L’indulgence dont fait montre la justice espagnole, à travers ses petits arrangements avec les précieuseries de Brahim Ghali, trahit un véritable renversement de valeurs. Alors même que les victimes ont consacré toutes leurs énergies et ressources pour porter à la connaissance de la justice les actes illégaux et répréhensibles dont ils ont été l’objet, la Justice, elle, n’utilise pas les moyens pourtant à sa disposition pour assurer, comme il se doit, le respect de la légalité dont elle est gardienne.

Qu’elle s’astreigne de ne pas agir, ou qu’elle se résolve à faire semblant de réagir sans le faire vraiment, revient strictement au même : un déni de justice, purement et simplement.

Ce qui est profondément troublant dans la telenovela qui défile devant nos yeux ébahis par le fossé entre une justice espagnole que nous respectons et ses comportements que nous réprouvons, c’est non seulement la facilité avec laquelle Brahim Ghali est ménagé et ses victimes ignorées, mais aussi et surtout l’auto-sabotage auquel se prête l’appareil judiciaire, qui semble fragiliser son propre dossier.

L’audition de Ghali par vidéoconférence ne va-t-elle pas à l’encontre de la propre position de la Cour Constitutionnelle espagnole, qui tient à « l’examen personnel et direct des personnes comparues, ce qui implique la coïncidence temporelle et spatiale de la personne prêtant déclaration, et de celle devant laquelle celle-ci déclare ».

Il ne faut pas beaucoup de scepticisme pour douter sérieusement qu’une simple vidéoconférence puisse donner lieu à l’engagement d’un procès dans le cas Ghali. C’est de la poudre aux yeux, pour cacher que ce qui se prépare est non pas la traduction en justice de Ghali, mais tout le contraire : son blanchiment judiciaire et son exfiltration légale.

Il est une chose de clamer l’indépendance de la justice, et une autre de démontrer son impartialité. Par sa gravité, son ampleur, sa symbolique et ses victimes, l’affaire Ghali est l’occasion qui ne se représentera plus à la justice espagnole pour prouver son indépendance et son impartialité.

Quand l’indulgence devient permissivité et quand tolérer revient à ne pas juger, l’on assiste à un assassinat extra-judiciaire des droits et des souffrances des victimes.

Les victimes n’y trouveront même pas de sens pour s’en consoler. Ghali reviendrait dans la clandestinité dans laquelle il s’était réfugié depuis qu’il a dû quitter l’Espagne pour fuir ses responsabilités pénales voici maintenant 13 ans. Sauf qu’aujourd’hui, il regagnerait sa clandestinité criminelle par le chemin d’une clandestinité juridique qui tente de se mettre en place en se croyant hors des regards.

Mais, en fait, l’on ne regarde qu’elle ; cette justice si prude. Les aménagements concédés à Ghali ne tiendront que par la volonté des protecteurs de Ghali, et ne dureront que le temps que l’impartialité de la justice, la vraie, reprenne ses droits. Car, l’appareil judiciaire qui tolère, peut à tout moment mettre fin à cettemansuétude infamante qui laisse prospérer des crimes odieux et permet à leur auteur de prospérer à la marge du droit.

L’indulgence n’est que le bénéfice précaire d’un silence complice.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
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26 mai 2021

O. Hilale adresse une nouvelle lettre au Conseil de sécurité de l’ONU

"L’accointance idéologique de l’Afrique du Sud avec le Polisario ne saurait justifier son silence complice sur les crimes perpétrés contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf "

L'ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a dénoncé au Conseil de sécurité l’accointance idéologique et l’aveuglement politique de l’Afrique du Sud sur le Sahara occidental marocain.

"L’accointance idéologique de l’Afrique du Sud avec le séparatisme du Polisario ne saurait pardonner l’aveuglement politique de ce pays sur le différend concernant le Sahara marocain. De même, son soutien inconditionnel à ce groupe armé ne saurait justifier son silence complice sur les crimes perpétrés contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, y compris par le "chef" de cette milice, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour des crimes de guerre et contre l’humanité, actes terroristes et viols", a dénoncé M. Hilale, dans une lettre adressée lundi au président du Conseil de Sécurité et au Secrétaire général de l'ONU, en réaction à la transmission par la Représentante permanente de l’Afrique du Sud d’une lettre du Polisario au Conseil.

L’ambassadeur Hilale a exprimé les profonds regrets du Royaume du Maroc que "l’Afrique du Sud persiste dans son rôle de messager d’un imposteur prétendant jouir d’une accréditation de soi-disant ambassadeur représentant du Polisario à l’ONU, ce que l’Organisation ne lui a jamais reconnu".

Dans ce cadre, le diplomate marocain a appelé l’Afrique du Sud "à se conformer à la position officielle des Nations Unies, telle qu’exprimée par le Secrétaire général de l’ONU dans ses rapports successifs au Conseil de Sécurité, qui qualifient ce faussaire de simple "représentant du Polisario à New York" et nullement à l’ONU. L’Afrique du Sud confond peut-être NY avec UN".

"N’en déplaise à l’Afrique du Sud, elle ne trouvera ni dans le site officiel de l’ONU, ni dans l’annuaire diplomatique, le "blue book", et encore moins dans aucun document des Nations Unies, la moindre référence à une soi-disant représentation de ce groupe armé auprès de l’ONU", a déclaré M. Hilale, indiquant que "l’insistance de l’Afrique du Sud à vouloir valider cette usurpation de statut ne saurait induire en erreur le Conseil de Sécurité, ni conférer la moindre légitimité à une soi-disant représentation qui n’existe que dans les camps de Tindouf, en Algérie".

Le diplomate marocain a, en outre, invité la Représentante permanente sud-africaine à "s’interroger pourquoi l’Algérie, qui a créé le Polisario, le finance, l’arme et lui mobilise tout son appareil diplomatique, ne charge pas sa Mission permanente auprès de l’ONU de la transmission de la lettre mensongère de cet imposteur au Conseil de Sécurité? Et pourquoi l’Algérie, la partie principale à ce différend régional, délègue régulièrement cette besogne illégale à l’Afrique du Sud ?"

Par ailleurs, M. Hilale a exprimé la condamnation par le Maroc du "cautionnement par l’Afrique du Sud, d’une terminologie fallacieuse de la nature du différend régional sur le Sahara marocain, ainsi que les allégations mensongères sur la situation des droits de l’Homme dans ses Provinces Sahariennes".

L’ambassadeur du Maroc a en outre accusé l’Afrique du Sud de feindre d’ignorer que le Conseil de Sécurité, dans ses résolutions successives, dont la 2548 du 30 octobre 2020, "se félicite à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les Commissions du Conseil National des droits de l’Homme à Dakhla et à Laâyoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies".

Et d’ajouter que "l’Afrique du Sud est mal placée pour s’ériger en avocat des droits de l’Homme. En effet, les organisations internationales des droits de l’Homme dénoncent régulièrement les atteintes graves aux droits de l’Homme en Afrique du Sud, notamment, les droits des minorités et des populations autochtones, ainsi que les exécutions extrajudiciaires et sommaires, etc.".

Plus encore, M. Hilale a mis à nu les "violences et crimes racistes et xénophobes et les campagnes haineuses" dont "les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile des pays africains frères installés en Afrique du Sud continuent d’être victimes", une situation d’autant plus regrettable "au moment où la Communauté internationale s’apprête à célébrer le 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’Action de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée".

L’ambassadeur du Maroc a conclu en relevant que "le déni de la position du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain par l’Afrique du Sud entache, de manière indélébile, sa crédibilité en tant que pays qui aspire à jouer un rôle pour le maintien de la paix et de la sécurité au nom du continent africain", estimant qu’une "telle responsabilité ne pourrait être confiée qu’aux pays qui œuvrent pour la paix et l’unité du Continent, loin de toute position partisane ou idéologique".

Cette lettre, distribuée aux 15 membres du Conseil de Sécurité, sera publiée en tant que document officiel du Conseil, consignée dans ses annales, et distribuée ensuite à l’ensemble des Etats membres de l’ONU, dans les six langues officielles de l’Organisation.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
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Le site des villes du Sahara occidental :
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24 mai 2021

Le Maroc, un pays fiable qui prend "très au sérieux" la lutte contre la migration clandestine (ambassadrice de France)

Sur la question du Sahara "Pour nous, la solution tourne autour du plan d’autonomie, qui a été présenté il y a plus de dix ans par le Maroc"

Le Maroc est un pays fiable, qui prend la lutte contre la migration clandestine "très au sérieux" et qui "apporte des solutions qui lui coûtent cher", a affirmé l'ambassadrice de France à Rabat, Mme Hélène Le Gal.

Sécuriser une frontière maritime comme celle du Maroc, en plus des frontières terrestres, c'est quelque chose d'énorme à l’échelle du pays, a souligné la diplomate française dans une interview accordée au journal électronique "Arab News", dans sa version française.

Mme Le Gal a invité, dans ce cadre, toute l’Union européenne à se mobiliser aux côtés du Maroc dans ses efforts de lutte contre la migration clandestine, un phénomène qui "nous interpelle tous".

"L’UE doit faire plus pour accompagner les pays qui sont en première ligne (pays méditerranéens) en particulier le Maroc", a-t-elle dit.

Sur la question du Sahara marocain, la diplomate française a réitéré la position de son pays, qui appuie une solution politique sous l’égide des Nations-Unies et sur la base du plan d’autonomie.

"Pour nous, cette solution tourne autour du plan d’autonomie, qui a été présenté il y a plus de dix ans par le Maroc", a dit Mme Le Gal, qui a souligné la nécessité pour le secrétaire général de l’ONU de nommer un envoyé personnel afin de trouver une solution à ce conflit "qui n’a que trop duré".

La diplomate française a, dans ce cadre, émis le souhait de voir la décision américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara ouvrir la porte à des avancées dans ce dossier, afin de trouver une solution pacifique et acceptable par tous, qui permette le développement des provinces du sud.

Concernant la coopération sécuritaire et la lutte contre le terrorisme, l’ambassadeure de France à Rabat a salué une coopération maroco-française, impulsée au plus haut niveau et pratiquée au quotidien par les services compétents.

Une coopération "qui fonctionne extrêmement bien" entre deux pays, qui ont les mêmes intérêts et les mêmes ennemis, a-t-elle estimé, citant particulièrement dans ce cadre le partenariat en matière de lutte contre le terrorisme au Sahel, mais également sur la scène syro-irakienne.

"Au Sahel. La France y est fortement engagée militairement, et nous y coopérons de manière extrêmement forte avec le Maroc dans la lutte antiterroriste", a-t-elle affirmé.

Par ailleurs, Mme Le Gal a salué la gestion par le Maroc de la crise sanitaire liée à la COVID-19, aussi bien à ses débuts que lors de la phase de recherche du vaccin et de vaccination.

"Je pense que la politique suivie au Maroc a été exemplaire, dans la mesure où les autorités marocaines ont su parfaitement anticiper (les choses)", a-t-elle dit, ajoutant que le Royaume s’est mis très tôt en quête de vaccins et a pu commencer sa campagne de vaccination en même temps que la plupart des autres pays occidentaux, à un rythme rapide.

"À lui seul, le Maroc concentre 95% des vaccinations en Afrique. C’est vraiment extraordinaire", a tenu à préciser la diplomate française, qui vient d’être vaccinée au Maroc, pour montrer aux Français que l’"on peut faire confiance à notre pays d’accueil pour nous traiter de la même manière qu’il traite ses propres citoyens, d’une manière très responsable et très sérieuse".

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19 mai 2021

La protection par l'Espagne du chef des séparatistes du Polisario "embarrasse l'UE" (portail européen)

La protection par l'Espagne du dénommé Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario, poursuivi pour crimes odieux et graves violations des droits de l'Homme, "embarrasse l'UE", écrit le portail européen "Eu Political Report".

Le chef des séparatistes, admis dans un hôpital à Logroño, sous une fausse identité algérienne et avec de faux papiers, "espérait à travers ce subterfuge échapper à la justice espagnole" qui le poursuit pour génocide, viols, terrorisme, crimes de guerre et graves violations des droits de l'Homme à l'encontre de victimes espagnoles et sahraouies, souligne le portail.

Selon "Eu Political Report", l'attitude des autorités espagnoles dans cette affaire a mis l'Union européenne dans l'embarras et déclenché des protestations de la part des victimes du Polisario.

En Espagne, rappelle-t-on, des centaines de victimes ont manifesté à Madrid, Tarragone et dans d'autres villes pour dénoncer l'attitude de Madrid et demander à la justice de réactiver et d'accélérer ses poursuites en cours afin d'empêcher que le chef des séparatistes n'échappe à la justice espagnole.

"Eu Political Report" revient par ailleurs sur la plainte pour viol déposée en 2010 contre le dénommé Brahim Ghali par Khadijatou Mahmoud, une jeune sahraouie, issue des camps de Tindouf, ainsi que sur celle déposée le 24 avril dernier auprès du juge d'instruction du tribunal de Malaga par le politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano, accusant le chef des séparatistes d'être l'instigateur des menaces de mort adressées à son encontre par des milices du Polisario à travers les réseaux sociaux.

Pendant ce temps, note le portail, à Bruxelles, le Service européen pour l'action extérieure, dirigé par l'Espagnol Josep Borrell, "semble avoir été assommé dans un silence embarrassé par ce comportement peu diplomatique assez étonnant de la part des Espagnols".

"L'Europe ne peut pas traiter ses amis et alliés de manière aussi cavalière et s'attendre à être prise au sérieux en tant que partenaire international", insiste le site.

Le chef des séparatistes du Polisario "doit être traduit en justice, et le Maroc, en tant que partenaire de confiance et respecté de l'UE, mérite des réponses appropriées aux questions qu'il a soulevées à propos de cette affaire", conclut le portail.

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6 mai 2021

L'initiative marocaine d'autonomie au Sahara, une solution sérieuse et crédible (ministre Serbe des AE)

Le ministre serbe des Affaires étrangères, Nicola Selakovic, a salué, mercredi à Rabat, les efforts du Maroc en vue de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable au conflit du Sahara dans un esprit de compromis et de réalisme et dans le plein respect des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies.

"La République de Serbie considère l'initiative marocaine d'autonomie sous souveraineté du Maroc, comme une solution sérieuse et crédible," indique un communiqué conjoint rendu public à l'issue d'une rencontre entre le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, Nasser Bourita et son homologue serbe, en visite au Maroc dans le cadre de la célébration du 64ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République de Serbie.

Intervenant lors d'un point de presse à cette occasion, le chef de la diplomatie serbe a mis en relief la dynamique vertueuse caractérisant les relations bilatérales basées sur "la compréhension, la réciprocité et le respect des intérêts et des valeurs communes", y voyant "la précondition pour un dialogue ouvert" entre les deux pays.

"Le Maroc est un ami affirmé de la République de Serbie", a-t-il tenu à souligner, relevant que la qualité du dialogue politique entre les deux pays devrait être renforcée par "une coopération économique adéquate et un rapprochement entre les deux peuples".
Le responsable serbe s'est félicité de la gestion par le Royaume de la pandémie de la Covid-19 et de la campagne de vaccination, relevant que son pays met son expérience en la matière à la disposition du Royaume.

Au volet économique, M. Selakovic a noté que la prochaine session de la Commission mixte de coopération commerciale, économique et scientifique prévue en juin prochain à Belgrade sera l’occasion de passer en revue les moyens de renforcer la coopération économique.
"La Serbie et le Maroc partagent d'importantes valeurs et intérêts qu’il faut traduire en coopération concrète", a-t-il affirmé.
De son côté, M. Bourita a remercié la Serbie pour "sa position constante et constructive concernant la question du Sahara Marocain et de l’intégrité territoriale du Royaume".

Il s’est également félicité des relations "empreintes d’amitié, de confiance, de respect mutuel et de solidarité" entre les deux pays, marquées par une "convergence de vues totale par rapport à nos intérêts stratégiques respectifs".

"Si nos relations sont bonnes aux niveaux politique, de concertation et de coordination, je pense que le potentiel économique n’est pas encore complètement exploité. C’est la feuille de route sur laquelle nous nous sommes mis d’accord aujourd’hui pour donner une plus grande impulsion à nos relations économiques", a indiqué M. Bourita.

Et de préciser que la commission mixte qui se tiendra avant la fin de l’année devra "focaliser sur ces dimensions et élargir son travail" dans le cadre d’un forum économique qui permettrait aux deux pays de "contribuer au renforcement de cette relation déjà forte".

Les deux ministres se sont réjouis de la gestion exemplaire par le Maroc et la Serbie de la pandémie de la Covid-19 et de la campagne de vaccination et ont mis en exergue l’évolution significative des échanges commerciaux Maroc-Serbie et ce, malgré le contexte de la pandémie.

Afin de placer les relations bilatérales au niveau du partenariat stratégique tant souhaité par les deux pays, les deux ministres ont convenu de hisser les excellents liens à tous les niveaux dans un esprit d'amitié, de confiance mutuelle et de respect du principe de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

Le Maroc et la Serbie ont signé trois accords qui permettront l'échange de savoir-faire, d'expériences et le renforcement des relations bilatérales. Il s'agit d'un Mémorandum d'entente sur les consultations politiques, du programme de la coopération dans les domaines de la culture, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la communication, des médias, de la Jeunesse et des Sports (2021-2024) et d'un accord de la coopération dans le domaine de la défense.

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4 mai 2021

Brahim Ghali cité à comparaître mercredi devant la justice espagnole

Le chef des séparatistes du Polisario, le dénomme Brahim Ghali, admis actuellement dans un hôpital à Logrono en Espagne, est cité à comparaître devant la justice espagnole, mercredi prochain, pour une affaire d’enlèvement et de tortures, a-t-on appris, lundi, auprès du plaignant.

Cette convocation, qui fait suite à une plainte déposée par Fadel Breika, a été confirmée également par des sources judiciaires à Madrid, citées par les médias locaux.

M. Breika, dont la plainte a été admise par la justice espagnole an avril dernier, accuse le chef des séparatistes d’être le responsable de son enlèvement durant la période allant du 18 juin 2009 au 10 novembre de la même année.

"J’ai été enlevé pendant presque cinq mois et torturé dans les geôles des camps de Tindouf pour la simple raison d'avoir réclamé la lumière sur le sort d’Ahmed Khalid, kidnappé par les services secrets algériens depuis janvier 2009", a confié M. Breika à la MAP.

En plus, a-t-il affirmé, "je dénonçais dans les réseaux sociaux l'enrôlement d'enfants soldats par le front Polisario et les actes violents de ses dirigeants".

"A travers cette plainte et la comparution de ce criminel et d’autres dirigeants du Polisario, je réclame que justice soit rendue à toutes les victimes des atrocités du Polisario", a-t-il indiqué.

Le dénommé Brahim Ghali, ayant été accueilli par l'Espagne sous une fausse identité algérienne et avec des papiers falsifiés, fait l'objet de plusieurs plaintes en Espagne pour viol, torture, génocide et enlèvement.

Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.

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28 avril 2021

L'accueil par Madrid de Brahim Ghali impactera à coup sûr la coopération sécuritaire

L'accueil par l'Espagne du chef du Polisario, Brahim Ghali sous une fausse identité, impactera à coup sûr la coopération en matière sécuritaire et de renseignements entre Rabat et Madrid, estime le site d'information "Rue20.com".

La coopération sécuritaire entre les deux pays est désormais menacée de blocage, a relevé le site électronique dans un article publié lundi, affirmant que cet acte aura une incidence significative sur l'Espagne qui attache une importance cruciale aux intérêts sécuritaires.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger avait adressé, dans un communiqué, une question directe à Madrid sur le "caractère sérieux de la coopération conjointe dans tous les domaines, au moment où Madrid cache des informations qui concernent l'intégrité territoriale et la souveraineté du Maroc", fait observer le portail.

Citant un ancien diplomate, le site d’information estime qu’il n'est pas exclu que le chef des séparatistes soit un “agent des services de renseignement espagnols, et en même temps un fonctionnaire des renseignements algériens, dont le rôle se résume à l'exécution des ordres", mettant en garde qu’une telle possibilité pourrait constituer un tournant dans les relations maroco-espagnoles.

Dans ce cadre, s'interroge l’ancien diplomate, comment un pays, qui coopère étroitement en matière de sécurité et de renseignements, avec le Maroc, accueille sur son territoire une personne sous une fausse identité et qui est de surcroît poursuivie par la justice espagnole, sans en aviser le voisin du sud?.

La divulgation par le Maroc de l'identité du chef du Polisario depuis le sol espagnol a contraint Madrid à reconnaître la présence de ce séparatiste avec une fausse identité et un passeport diplomatique algérien, a ajouté le média électronique.

Dimanche, le Royaume du Maroc avait déploré l'attitude de l’Espagne qui accueille sur son territoire le chef des milices séparatistes du Polisario, poursuivi pour des crimes de guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’homme.

Le Maroc a exprimé sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives, a indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger dans un communiqué.

L'ambassadeur d'Espagne à Rabat a été convoqué au ministère afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude du gouvernement de son pays.

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26 avril 2021

Le Maroc déplore l'attitude de l’Espagne qui accueille le chef des milices du Polisario (ministère)

Le Royaume du Maroc déplore l'attitude de l’Espagne qui accueille sur son territoire le dénommé Brahim Ghali, chef des milices séparatistes du Polisario, poursuivi pour des crimes de guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’homme, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Le Maroc exprime sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives, ajoute le ministère dans un communiqué.

Pour le ministère, l’attitude de l’Espagne suscite une grande incompréhension et des interrogations légitimes : Pourquoi le dénommé Brahim Ghali a été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas en aviser le Maroc ? Pourquoi a-t-elle opté pour son admission sous une fausse identité ? Et pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes ?

"C'est pour cela que l’Ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude de son gouvernement", conclut le communiqué.

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21 avril 2021

Hilale a décrié au CS la propagande fallacieuse de l’Algérie et du Polisario sur la situation au Sahara occidental

Dans sa lettre adressée aux 15 membres du Conseil de Sécurité en amont des consultations du Conseil sur le Sahara marocain, prévues mercredi, l’ambassadeur Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a décrié “la campagne médiatique de l’Algérie et du Polisario tentant de faire croire à l’existence d’un prétendu conflit armé au Sahara marocain”, affirmant qu’il ne s’agit que de “purs mensonges et une falsification de la réalité sur le terrain”.

“Cette propagande vise à induire en erreur, tant la Communauté internationale, que les populations séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie. Elle est démentie non seulement par les rapports quotidiens de la MINURSO, mais également par la presse internationale”, a souligné M. Hilale.

Dans cette lettre, le diplomate a précisé que “le Sahara marocain connaît un essor développemental sans précèdent, qui en fait l’une des régions les plus avancées en termes d’indicateurs de développement humain, non seulement au Maroc, mais dans toute la région nord-africaine et au-delà”.

Et d’ajouter que “les populations du Sahara marocain vivent dans la quiétude et jouissent de la plénitude de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elles contribuent, au même titre que les populations des autres régions du Royaume, à l’ancrage démocratique et au développement socio-économique du Maroc”.

Revenant sur l’action pacifique des Forces Armées Royales à El Guergarate, suite à son blocage illégal par les milices armées du Polisario pendant plus de trois semaines, le diplomate marocain a rappelé qu’elle a permis de rétablir définitivement, depuis le 13 novembre 2020, la libre circulation des personnes et des biens dans ce passage routier.

Il a précisé que “cette action non offensive s’est déroulée en plein jour et en présence de la MINURSO, qui a affirmé l’absence de toute victime ou de la moindre atteinte aux civils”, notant que l’action du Maroc a été “hautement saluée aussi bien par les populations du Sahara marocain, que par la Communauté internationale”.

M. Hilale a, en outre, réaffirmé le plein respect par le Maroc et son attachement aux dispositions du cessez-le-feu, dont la supervision incombe à la MINURSO. “Cette position responsable du Royaume a été réaffirmée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, lors de leur entretien téléphonique du 16 novembre 2020”, a précisé l’ambassadeur, ajoutant que le Souverain a, également, souligné que “le Maroc est fermement déterminé à réagir avec force, dans le cadre de la légitime défense, à toute menace à sa sécurité et à la quiétude de ses citoyens”.

Le diplomate marocain a, en outre, déclaré que l’annonce par le Polisario, encouragé par l’Algérie, de sa renonciation au cessez-le-feu, est une violation gravissime des résolutions du Conseil de Sécurité et un affront à cet organe onusien, garant du cessez-le-feu.

“Elle constitue une menace à la paix et la stabilité régionales, accentuée déjà par les connivences entre le Polisario et les groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne. Le Polisario assumera entièrement les conséquences de ses actions déstabilisatrices de la région nord-africaine, et au-delà”, a-t-il averti.

Par ailleurs, M. Hilale a informé les Quinze que “le Maroc poursuit sa coopération active et son soutien agissant à la MINURSO dans la mise en œuvre de son mandat de supervision du cessez-le-feu”. Il a signalé, dans ce cadre, que les membres de la MINURSO ont été inclus dans la campagne de vaccination contre la COVID-19 et vaccinés au même titre que les citoyens marocains.

Il a, en même temps, porté à l’attention du Conseil de Sécurité, les restrictions draconiennes à la liberté de mouvement de la MINURSO et à son approvisionnement, par le Polisario, avec la complicité de l’Algérie, ce qui entrave complètement son mandat de supervision du cessez-le-feu.

M. Hilale n’a pas manqué d’alerter les membres du Conseil de Sécurité sur la situation catastrophique de non droit qui prévaut dans les camps de Tindouf, en Algérie. “Les populations séquestrées dans les camps de Tindouf subissent des violations gravissimes par le Polisario, de leurs droits de l’Homme les plus élémentaires, qui se sont amplifiées depuis la renonciation par ce groupe armé au cessez-le-feu”, a-t-il encore déploré.

Dans ce cadre, il a dénoncé “l’enrôlement obligatoire des enfants des camps de Tindouf par les milices armées du Polisario qui constitue l’une des pires violations des droits de l’Homme”, soulignant que cette pratique prive ces enfants de tous leurs droits, notamment à l’éducation et à la vie de famille.

L’ambassadeur a fait observer que les populations séquestrées dans les camps de Tindouf “vivent dans une situation de non droit en raison du transfert illégal par l’Algérie, de ses obligations internationales à l’égard de ces populations, à un groupe armé séparatiste, le Polisario”, notant que “cette situation inédite dans le monde est contraire au droit international et viole les obligations internationales de l’Algérie”.

“Le pays hôte, l’Algérie, continue également de violer ses obligations humanitaires internationales et les résolutions du Conseil de Sécurité, en s’opposant depuis presque cinq décennies, à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf. Cet enregistrement est un préalable indispensable pour la protection des droits de ces populations, la détermination de leurs besoins humanitaires et la prévention du détournement continu par le Polisario de l’aide humanitaire qui leur est destinée”, a conclu l’ambassadeur Hilale.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental :
www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental:
www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental :
www.sahara-social.com

19 avril 2021

Aucun processus politique n'est envisageable au Sahara occidental "sans la participation effective de l'Algérie"

Les médias italiens ont souligné, jeudi, qu’«il est impossible d'envisager un quelconque processus politique pour le règlement du différend autour du Sahara marocain sans la participation effective et constructive de l'Algérie".

"A travers la résolution 2548, le Conseil de sécurité des Nations Unies a placé le différend sur le Sahara dans son contexte régional approprié en soulignant le statut de l'Algérie en tant qu'acteur et partie à ce conflit, d’où l’impératif de l'implication de ce pays dans le processus politique lié à ce dossier», fait constater le site d'information italien "Notizie Nazionali".

La résolution du Conseil de sécurité consacre une fois de plus le rôle de l'Algérie en tant que partie principale, précise le média italien rappelant que ce pays a été cité pas moins de cinq fois dans cette résolution adoptée par le Conseil en octobre 2020.

De son côté, le site Internet "Italia Telegraph" fait observer que le Conseil de sécurité appelle l'Algérie à jouer un rôle à la mesure de son activisme politique, diplomatique et militaire dans ce conflit régional, soulignant qu’« aucun processus politique n’est envisageable sans l'implication réelle et constructive de ce pays".

Les médias italiens mettent en avant l’engagement du Conseil de sécurité en faveur d’une « solution politique réaliste, pragmatique et durable », notant que la démarche du Conseil procède de son attachement à une solution politique et de l’exclusion définitive de toutes les solutions irréalisables.

La même source indique que la résolution de l'ONU ne fait aucune mention au référendum, alors qu'elle se réfère six fois à une solution politique.

Les médias italiens se font l’écho, en outre, des propos du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, selon lesquels le règlement du conflit autour du Sahara marocain « est tributaire d’un dialogue entre les deux vraies parties, le Maroc et l’Algérie».

Le site d'information "La Presse" rapporte que M. Bourita a affirmé lors de l’inauguration d’un consulat général sénégalais à Dakhla qu’«une solution au conflit sera trouvée lorsque les deux vraies parties se réuniront autour de la table ».

Le Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, a-t-il dit, adopte la diplomatie de la clarté, car il considère que la contradiction entre les actes et les paroles décrédibilise l’action diplomatique. De même que la production de fourberies ne contribuera pas à faire avancer le dossier », a relevé le ministre cité par le site "Almanews 24".

Selon le site "InsiderTrend", M. Bourita a souligné que « l'heure n'est pas aux manœuvres, mais à l'action sérieuse, si la stabilité de la région intéresse l’Algérie, autant que le Maroc’’.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
www.corcas.com
Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
www.sahara-online.net
Le site de la culture hassanie :
www.sahara-culture.com
Le site des villes du Sahara occidental :
www.sahara-villes.com
Le site du développement économique du Sahara occidental:
www.sahara-developpement.com
Le site social du Sahara occidental :
www.sahara-social.com

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