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Les Sahraouis pour l'autonomie du Sahara occidental

9 juin 2021

Des responsables libyens saluent le rôle du Maroc et de SM le Roi pour la solution à la crise libyenne

La place dont jouit le Royaume au sein de la communauté internationale en fait un soutien constant à la réalisation de la sécurité et de la stabilité de l’intégrité des pays du Maghreb

Le Président de la Chambre des Représentants libyenne, Aguila Salah et Le président du Haut Conseil d'État libyen, Khaled Al Mechri ont salué lors de leur visite la semaine dernièrre à Rabat le rôle du Maroc sous la conduite de Sa Majesté le roi Mohammed VI dans la recherche d’une solution à la crise libyen.

Cette recherche de solution a été couronnée par la constitution d’un gouvernement d’unité nationale, selon des déclaration des deux responsables libyens après plusieurs rencontre avec des responsables marocains.

Ainsi, M. Aguila a exprimé sa gratitude et son estime à SM le Roi, à la Chambre des Représentants, au gouvernement et au peuple marocains pour leur soutien constant et sincère au peuple libyen dans l’épreuve qu’il a traversée et qui touche à sa fin, Lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président de la Chambre des Représentants, Habib El-Malki, à l’issue de leurs entretiens vendredi dernier, à Rabat.

La Libye a toujours besoin du soutien constant du Maroc pour la réalisation de la sécurité et de la stabilité de ce pays du Maghreb, au vu de la place de choix dont jouit le Royaume au sein de la communauté internationale et de l'intérêt qu’accorde le Roi Mohammed VI à la question libyenne, a affirmé, le président de la Chambre des représentants libyenne.

M. Salah a également exprimé sa profonde gratitude au Maroc pour ses positions de soutien permanent au peuple libyen, relevant que cette visite est une occasion pour réaffirmer la profondeur et la solidité des relations fraternelles liant les peuples frères marocain et libyen.

Pour sa part, le président du Haut Conseil d'État libyen, Khaled Al Mechri, a souligné, jeudi à Rabat, le soutien fort et le rôle agissant du Maroc dans toutes les étapes visant le règlement de la crise libyenne.

"Nous sommes heureux de notre présence au Maroc frère, pays qui a toujours été un acteur agissant dans toutes les étapes pour sortir de la crise libyenne", a affirmé, dans une déclaration à la presse, M. Al Mechri au terme de son entretien avec le Président de la Chambre des Conseillers, M. Hakim Benchamach.

"Lors de chaque visite au Maroc, nous ressentons que nous sommes parmi nos proches, nos frères et nos amis, et nous bénéficions de la bienveillance de Sa Majesté le Roi et du gouvernement et de l'hospitalité du peuple marocain", a-t-il dit, saluant, à cet égard, les positions positives du Royaume pour contribuer au règlement de la crise libyenne.

Le président du Haut Conseil d'État libyen a fait état d'initiatives marocaines visant à aboutir à des consensus au sujet de certains dossiers libyens qui suscitent encore une controverse, se disant optimiste quant à ces initiatives entre les parties libyennes du Haut Conseil d'État et de la Chambre des représentants.

M. Al Mechri a souligné que ces bons offices, qui ne sont pas arrêtés depuis 2014 et ont été couronnés par l'Accord de Skhirat en 2015, conduiront à la tenue des élections parlementaires et présidentielle à la fin de cette année.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
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Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :
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3 juin 2021

Youssef Amrani adresse une lettre ouverte à la vice-ministre sud-africaine des AE

L'exclusivité du processus onusien dans le dossier du Sahara marocain ne saurait être entachée de démarches visant à remettre en cause sa primauté

L'exclusivité du processus onusien tendant à parvenir à une solution politique de la question du Sahara marocain ne saurait être entachée de toute démarche qui viserait à remettre en cause sa primauté ou entraver son expression, a affirmé, mercredi, l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, M. Youssef Amrani.

Dans une lettre ouverte adressée à la vice-ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Mme Candith Mashego Dlamini, suite à une allocution prononcée à l’Université de Limpopo et qui faisait des références au Maroc et à la question du Sahara marocain sur la base d’appréciations partielles et impartiales, M. Amrani a rappelé que l’Union africaine (UA) a endossé formellement cette exigence à travers sa résolution 693, adoptée en juillet 2018 au niveau des Chefs d’Etat africains au Sommet de l’UA, tenu à Nouakchott.

"La résolution 690 du conseil de sécurité à laquelle vous vous êtes référé a été un tournant majeur dans l’amorce d’un processus onusien qui, au fil des années, (…) a reconnu la seule pertinence d’une solution politique durable, réaliste, pragmatique et fondée sur le compromis", a écrit le diplomate marocain à l’adresse de Mme Mashego Dlamini.

Il a soutenu, dans ce contexte, que le Royaume a toujours été de tous les grands combats pour apporter soutien et support aux pays frères et amis africains dans leur lutte pour l’indépendance. "L’Afrique du Sud en a été témoin de la plus concrète des façons et de l’aveu même du défunt président Nelson Mandela", a-t-il dit, arguant que "le soutien financier, militaire et politique du Royaume du Maroc a été déterminant dans les chemins empruntés par l’histoire anticoloniale et anti-apartheid".

Et de poursuivre que "le Maroc ne saurait être accusé à tort du même mal qu’il a combattu en première ligne de toutes ses forces et de toute sa détermination aussi bien en interne qu’à l’échelle continentale".

Le diplomate a rappelé, à cet égard, que la soi-disant reconnaissance de la prétendue "rasd" par l’OUA n’est pas le fait d’une décision ni d’une volonté africaine, mais bien celui de "la violation caractérisée de la Charte constitutive de notre Institution".

"Sans vote ni procédure, la pseudo +rasd+ a forcé les portes de l’organisation par des procédés politiciens qui ne font pas honneur à la légalité internationale ni au principe d’unité africaine", a-t-il fait constater.

Et d’ajouter que la genèse et l’élan panafricains ne sauraient être réduits à la création de l’OUA en 1963, ajoutant que cette création est le couronnement d’une démarche de solidarité, d’union et de fraternité portée par des leaders africains, pères fondateurs de l’institution qui, des années avant, s’étaient réunis en 1960 à Casablanca sous l’impulsion du Maroc et du leadership de feu Sa Majesté le Roi Mohammed V.

M. Amrani n’a pas manqué de souligner que s’il y a un lieu où le politique doit s’incliner face à la rigueur scientifique et académique, c’est bien sur le banc des universités, "là où notre jeunesse, notre richesse première, se construit un esprit critique fondé sur les connaissances et non les aprioris". "Il y a une distinction nécessaire à faire entre les sensibilités et les faits, entre les jugements et l’histoire et donc fondamentalement entre les idéologies et les vérités", a-t-il soutenu.

Le diplomate marocain a affirmé avoir toujours cru que les engagements des deux pays se devaient d’être mis en cohérence pour promouvoir les dynamiques souhaitées. "Les responsabilités qui nous incombent dépassent à mille lieux les courtes vues politiciennes et les alliances de circonstances. Rabat et Pretoria ont un destin commun, parce qu’ils ont une identité africaine partagée, une histoire à honorer et un avenir à construire", a-t-il conclu.

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31 mai 2021

Ghaligate, ou le making-of d’un déni de justice

Par Khalihenna Ould Errachid, Mohamed Aujjar, Ahmed Herzenni

Cette tribune, signé de Mohamed Aujjar (ancien ministre des Droits de l’homme), Khalihenna Ould Errachid (président du Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes) et Ahmed Herzenni (ancien président du Conseil Consultatif des Droits de l’homme), publié dans le journal espagnol La Razon, remet les pendules à l’heure.

Dans cette tribune, les auteurs décryptent le comportement de l’exécutif espagnol à travers une justice espagnole qu’ils invitent à faire la preuve de son indépendance et de son impartialité

La comparaison entre le traitement réservé en 2011 par la justice américaine à l’ex-président du Fonds Monétaire International, ou encore par la justice britannique en 1998 à l’ancien président chilien Augusto Pinochet, laisse apparaitre un décalage abyssal avec le confort seigneurial concédé par le juge espagnol à Brahim Ghali.

Alors même qu’il est accusé non pas d’un mais de deux viols, de détention arbitraire, de torture, de terrorisme et de crimes contre l’humanité, par des ressortissants espagnols et des associations et familles de victimes, Ghali est à peine "invité" à se présenter devant le juge « si son état de santé le permet ». Et pour ne pas déranger sa quiétude le moins du monde, c’est par vidéoconférence qu’il pourra faire sa déclaration au juge, depuis le confort de sa suite VIP à l’hôpital de Logroño, où il est arrivé depuis l’Algérie en Jet privé et sous bonne escorte.

Que faut-il penser de ce nouvel élan de mansuétude ? Que l’Espagne accueillante veille au confort de Ghali jusqu’aux moindres détails, ou qu’elle ignore ses victimes jusqu’à leurs droits les plus élémentaires ? Faut-il croire vraiment que le refus du juge de prescrire des mesures restrictives de liberté était justifié, lorsqu’on sait que Ghali a à sa disposition jet privé, passeport diplomatique et faussaires d’identités, sans parler des fonds déplafonnés et des complicités jusque dans l’Etat espagnol même ?

Faut-il croire vraiment que Ghali ne chercherait pas à se soustraire à la justice alors que pèsent sur lui des charges des plus lourdes, si seulement la justice daignait ne pas être aveugle à son cas ? Ou faut-il comprendre que le juge a besoin de si peu – d’un simple simili de procédure – pour formellement clore une affaire qu’on a déjà enterrée avant même d’ouvrir ? Une affaire d’ailleurs qu’on avait déjà tenté de clore par un bien pratique "non-lieu", si ce n’est la persévérance des victimes ?

L’on ne peut ne pas être troublé par ces questionnements. L’on ne peut pas ne pas constater que l’affaire de Brahim Ghali, qui balance entre affaire d’Etat et affaire d’opinion publique, est vécue par les principaux intéressés avec une nonchalance loquace. Comme si Ghali se savait protégé ? Comme s’il était confiant que ses protecteurs feront ce qu’il faut pour éconduire ses victimes et étouffer leurs plaintes, simplement en les ignorant ou en déclarant une mort clinique du dossier. Mort par irrecevabilité !

Tout porte à voir, en tout cas, que Ghali est entouré d’une bienveillance telle que le juge n’ose même pas le convoquer en personne, et se contente de lui envoyer une invitation – un "faire-part" presque – pour une entrevue par vidéoconférence ! N’importe quel justiciable à sa place serait à cet instant écroué, avec un dispositif de sécurité à la mesure des moyens de fuite à sa disposition. C’est ce type de discrimination, savant et argumenté, qui avait inspiré à Jean de La Fontaine son aphorisme cinglant : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ».

Quelle plus grande preuve de connivence, que de laisser au prévenu le loisir de se conformer, à son aise, à l’impératif auquel la justice est en droit et en capacité de l’astreindre.

Qu’en disent les victimes ? Y a-t-on seulement pensé ? Elles doivent certainement penser que c’est bien le monde à l’envers : lorsqu’elles caressent enfin la perspective palpable de voir leur bourreau s’expliquer devant la justice, c’est bien cette même justice qui les empêche d’obtenir leur droit !

L’indulgence dont fait montre la justice espagnole, à travers ses petits arrangements avec les précieuseries de Brahim Ghali, trahit un véritable renversement de valeurs. Alors même que les victimes ont consacré toutes leurs énergies et ressources pour porter à la connaissance de la justice les actes illégaux et répréhensibles dont ils ont été l’objet, la Justice, elle, n’utilise pas les moyens pourtant à sa disposition pour assurer, comme il se doit, le respect de la légalité dont elle est gardienne.

Qu’elle s’astreigne de ne pas agir, ou qu’elle se résolve à faire semblant de réagir sans le faire vraiment, revient strictement au même : un déni de justice, purement et simplement.

Ce qui est profondément troublant dans la telenovela qui défile devant nos yeux ébahis par le fossé entre une justice espagnole que nous respectons et ses comportements que nous réprouvons, c’est non seulement la facilité avec laquelle Brahim Ghali est ménagé et ses victimes ignorées, mais aussi et surtout l’auto-sabotage auquel se prête l’appareil judiciaire, qui semble fragiliser son propre dossier.

L’audition de Ghali par vidéoconférence ne va-t-elle pas à l’encontre de la propre position de la Cour Constitutionnelle espagnole, qui tient à « l’examen personnel et direct des personnes comparues, ce qui implique la coïncidence temporelle et spatiale de la personne prêtant déclaration, et de celle devant laquelle celle-ci déclare ».

Il ne faut pas beaucoup de scepticisme pour douter sérieusement qu’une simple vidéoconférence puisse donner lieu à l’engagement d’un procès dans le cas Ghali. C’est de la poudre aux yeux, pour cacher que ce qui se prépare est non pas la traduction en justice de Ghali, mais tout le contraire : son blanchiment judiciaire et son exfiltration légale.

Il est une chose de clamer l’indépendance de la justice, et une autre de démontrer son impartialité. Par sa gravité, son ampleur, sa symbolique et ses victimes, l’affaire Ghali est l’occasion qui ne se représentera plus à la justice espagnole pour prouver son indépendance et son impartialité.

Quand l’indulgence devient permissivité et quand tolérer revient à ne pas juger, l’on assiste à un assassinat extra-judiciaire des droits et des souffrances des victimes.

Les victimes n’y trouveront même pas de sens pour s’en consoler. Ghali reviendrait dans la clandestinité dans laquelle il s’était réfugié depuis qu’il a dû quitter l’Espagne pour fuir ses responsabilités pénales voici maintenant 13 ans. Sauf qu’aujourd’hui, il regagnerait sa clandestinité criminelle par le chemin d’une clandestinité juridique qui tente de se mettre en place en se croyant hors des regards.

Mais, en fait, l’on ne regarde qu’elle ; cette justice si prude. Les aménagements concédés à Ghali ne tiendront que par la volonté des protecteurs de Ghali, et ne dureront que le temps que l’impartialité de la justice, la vraie, reprenne ses droits. Car, l’appareil judiciaire qui tolère, peut à tout moment mettre fin à cettemansuétude infamante qui laisse prospérer des crimes odieux et permet à leur auteur de prospérer à la marge du droit.

L’indulgence n’est que le bénéfice précaire d’un silence complice.

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27 mai 2021

La relation avec le Maroc est « fondamentale » pour la sécurité et la stabilité de l’Espagne (Zapatero)

Le plan d’autonomie présenté par le Maroc demeure «la base» de tout règlement du différend régional sur le Sahara

L’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a affirmé que la relation avec le Maroc est « fondamentale » pour la sécurité et la stabilité de l’Espagne, tout en soulignant la pertinence du plan d’autonomie pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara.

Dans un entretien à la télévision Canal Sur diffusé mercredi, M. Zapatero a appelé à “retrouver la confiance” dans les relations entre les deux pays suite à la crise déclenchée sur fond de la décision des autorités espagnoles d’accueillir en catimini et sous une fausse identité le chef des séparatistes, le dénommé Brahim Ghali.

“Nous devons retrouver la confiance qui constitue un élément essentiel dans les relations extérieures”, a-t-il insisté.

Le Maroc “a toujours été un partenaire sérieux, dynamique et loyal” vis-à-vis de l’Espagne “dans la lutte contre le terrorisme djihadiste et dans la politique migratoire”, a relevé M. Zapatero, rappelant que lorsqu’il était chef du gouvernement “il y avait une entente parfaite».

En ce qui concerne la question du Sahara marocain, M. Zapatero a noté que le plan d’autonomie présenté par le Maroc demeure «la base» de tout règlement de ce différend régional.

«Le Royaume du Maroc a présenté en 2007 un projet d’autonomie avancée qui a été bien accueilli et salué», a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agit du « cadre idoine qui sert de base » pour parvenir à un «accord raisonnable».

“C’est un projet d’autonomie très avancé pour le Sahara qui devrait être l’option à explorer”, a insisté M. Zapatero.

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26 mai 2021

O. Hilale adresse une nouvelle lettre au Conseil de sécurité de l’ONU

"L’accointance idéologique de l’Afrique du Sud avec le Polisario ne saurait justifier son silence complice sur les crimes perpétrés contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf "

L'ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a dénoncé au Conseil de sécurité l’accointance idéologique et l’aveuglement politique de l’Afrique du Sud sur le Sahara occidental marocain.

"L’accointance idéologique de l’Afrique du Sud avec le séparatisme du Polisario ne saurait pardonner l’aveuglement politique de ce pays sur le différend concernant le Sahara marocain. De même, son soutien inconditionnel à ce groupe armé ne saurait justifier son silence complice sur les crimes perpétrés contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, y compris par le "chef" de cette milice, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour des crimes de guerre et contre l’humanité, actes terroristes et viols", a dénoncé M. Hilale, dans une lettre adressée lundi au président du Conseil de Sécurité et au Secrétaire général de l'ONU, en réaction à la transmission par la Représentante permanente de l’Afrique du Sud d’une lettre du Polisario au Conseil.

L’ambassadeur Hilale a exprimé les profonds regrets du Royaume du Maroc que "l’Afrique du Sud persiste dans son rôle de messager d’un imposteur prétendant jouir d’une accréditation de soi-disant ambassadeur représentant du Polisario à l’ONU, ce que l’Organisation ne lui a jamais reconnu".

Dans ce cadre, le diplomate marocain a appelé l’Afrique du Sud "à se conformer à la position officielle des Nations Unies, telle qu’exprimée par le Secrétaire général de l’ONU dans ses rapports successifs au Conseil de Sécurité, qui qualifient ce faussaire de simple "représentant du Polisario à New York" et nullement à l’ONU. L’Afrique du Sud confond peut-être NY avec UN".

"N’en déplaise à l’Afrique du Sud, elle ne trouvera ni dans le site officiel de l’ONU, ni dans l’annuaire diplomatique, le "blue book", et encore moins dans aucun document des Nations Unies, la moindre référence à une soi-disant représentation de ce groupe armé auprès de l’ONU", a déclaré M. Hilale, indiquant que "l’insistance de l’Afrique du Sud à vouloir valider cette usurpation de statut ne saurait induire en erreur le Conseil de Sécurité, ni conférer la moindre légitimité à une soi-disant représentation qui n’existe que dans les camps de Tindouf, en Algérie".

Le diplomate marocain a, en outre, invité la Représentante permanente sud-africaine à "s’interroger pourquoi l’Algérie, qui a créé le Polisario, le finance, l’arme et lui mobilise tout son appareil diplomatique, ne charge pas sa Mission permanente auprès de l’ONU de la transmission de la lettre mensongère de cet imposteur au Conseil de Sécurité? Et pourquoi l’Algérie, la partie principale à ce différend régional, délègue régulièrement cette besogne illégale à l’Afrique du Sud ?"

Par ailleurs, M. Hilale a exprimé la condamnation par le Maroc du "cautionnement par l’Afrique du Sud, d’une terminologie fallacieuse de la nature du différend régional sur le Sahara marocain, ainsi que les allégations mensongères sur la situation des droits de l’Homme dans ses Provinces Sahariennes".

L’ambassadeur du Maroc a en outre accusé l’Afrique du Sud de feindre d’ignorer que le Conseil de Sécurité, dans ses résolutions successives, dont la 2548 du 30 octobre 2020, "se félicite à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les Commissions du Conseil National des droits de l’Homme à Dakhla et à Laâyoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies".

Et d’ajouter que "l’Afrique du Sud est mal placée pour s’ériger en avocat des droits de l’Homme. En effet, les organisations internationales des droits de l’Homme dénoncent régulièrement les atteintes graves aux droits de l’Homme en Afrique du Sud, notamment, les droits des minorités et des populations autochtones, ainsi que les exécutions extrajudiciaires et sommaires, etc.".

Plus encore, M. Hilale a mis à nu les "violences et crimes racistes et xénophobes et les campagnes haineuses" dont "les migrants, réfugiés et demandeurs d’asile des pays africains frères installés en Afrique du Sud continuent d’être victimes", une situation d’autant plus regrettable "au moment où la Communauté internationale s’apprête à célébrer le 20ème anniversaire de la Déclaration et du Programme d’Action de Durban contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée".

L’ambassadeur du Maroc a conclu en relevant que "le déni de la position du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara marocain par l’Afrique du Sud entache, de manière indélébile, sa crédibilité en tant que pays qui aspire à jouer un rôle pour le maintien de la paix et de la sécurité au nom du continent africain", estimant qu’une "telle responsabilité ne pourrait être confiée qu’aux pays qui œuvrent pour la paix et l’unité du Continent, loin de toute position partisane ou idéologique".

Cette lettre, distribuée aux 15 membres du Conseil de Sécurité, sera publiée en tant que document officiel du Conseil, consignée dans ses annales, et distribuée ensuite à l’ensemble des Etats membres de l’ONU, dans les six langues officielles de l’Organisation.

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25 mai 2021

Le Maroc n'a aucun problème avec l'UE, mais avec l'Espagne qui doit trouver la solution (N Bourita)

Le Maroc n’a pas de problème avec l’Union Européenne. Il a un problème avec l'Espagne sur une question qui touche à ses intérêts suprêmes et c’est à ce pays de trouver la solution, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

"Pour le Maroc, l’Espagne a créé une crise par des actes. Et l’Espagne, par des actes encore doit résoudre cette crise", a assuré M. Bourita, dimanche soir sur LCI.

"Il y a dans cette affaire beaucoup d’amalgames et beaucoup de discours fallacieux. Il s’agit d’abord d’un problème entre le Maroc et l'Espagne. Un problème politique", suite à la décision de Madrid d’accueillir le chef du "Polisario", le dénommé Brahim Ghali, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.

"La réalité est que l’Espagne a introduit cette personne sur son territoire avec des documents falsifiés et une identité usurpée sans même informer le Maroc. La réalité est que cette personne est poursuivie en Espagne. Il y a au moins quatre plaintes contre lui pour viol d’une citoyenne espagnole, pour torture et pour terrorisme par une association canarienne des victimes du terrorisme. Donc il s’agit d’un cas d’Etat de droit, d’application de la loi d’abord espagnole et de l’intervention de la justice espagnole", a affirmé M. Bourita.

Selon lui, "le Maroc a été clair dès le départ : il s’agit d’un acte contre ses intérêts, d’un acte déloyal qui ne respecte même pas la dignité et les intérêts des victimes espagnoles". Et, "les considérations humanitaires qui sont avancées, ne sont qu’un faux alibi". Car "l’humanitaire ne signifie pas qu’on manœuvre derrière le dos du partenaire. L’humanitaire pour un pays voisin ne signifie pas qu’on change de passeport et qu’on introduit une personne sur l’espace européen. L’humanitaire ce n’est pas oublier le droit des victimes espagnoles et de désactiver la justice espagnole. C’est cela le fond du problème".

S’agissant de la question migratoire, le ministre a tenu à rappeler quelques faits "loin de toute émotion et loin de toute démagogie".

"Premièrement, le Maroc n’a pas pour obligation de protéger les frontières autres que les siennes. Le Maroc n’a pas pour vocation d’être le gendarme de l’Europe ni son concierge. Le Maroc le fait dans le cadre d’un partenariat bien compris entre le Maroc et l’Espagne et entre le Maroc et l’Europe".

"Le Maroc le fait en partenaire. Et si les fondements de ce partenariat ne sont pas respectés, il faut demander à l’Espagne, pays européen est ce qu’elle a consulté l’Europe avant d’agir contre les intérêts de ce partenaire. Il faut demander à l’Espagne pourquoi elle a agi de manière frauduleuse pour un criminel de guerre dont elle connait l’importance par rapport à un sujet important pour le Maroc et les Marocains".

Selon le ministre des AE, "l’Espagne n’a pas consulté l’Europe pour créer la crise. Cela est un premier fait. Le Maroc n’a pas l’obligation. Le Maroc le fait en tant que partenaire. Mais le partenariat n’est pas à sens unique. Le Partenariat n’est pas à la carte. Si l’Europe, partenaire du Maroc considère que la lutte contre la migration est sa priorité, ce partenaire qui est le Maroc a également ses priorités".

"Est-ce que le partenariat c’est qu’on demande au Maroc de respecter sa part de ce partenariat mais qu’on se permet d’agir contre ses intérêts fondamentaux?", s’est encore interrogé M. Bourita.

Au sujet de l'afflux d'immigrés sur le préside occupé de Sebta, le ministre a souligné que "les crises migratoires on en a eu de manière cyclique. Ce qu’il y a eu cette fois -ci, c’est qu’il y a un contexte. On a voulu sur-dimensionner tout cela pour détourner l’attention sur le problème réel".

Il a tenu à relever que "le problème est d’abord bilatéral entre le Maroc et l’Espagne. Vouloir impliquer l’Europe, vouloir européaniser le problème à travers la question migratoire c’est détourner l’attention".

"La crise est bilatérale entre le Maroc et l’Espagne", a-t-il martelé. Et sur la question migratoire, "le registre du Maroc est bien connu". Il a avancé, dans ce contexte, quatre chiffres édifiants: le Maroc a avorté 14.000 tentatives d’immigration clandestine en trois ans. Le Maroc a démantelé plus de 8.000 cellules de trafic d’êtres humains. Le Maroc a avorté 80 tentatives d’assaut sur la ville de Sebta. Enfin, le Maroc a échangé avec l’Espagne plus de 9.000 informations sur l’immigration clandestine.

Selon M. Bourita, "si l’Europe ne s’est jamais souciée de son flanc ouest, ce n’est pas parce que ce flanc n’est pas utilisé par les mafias de trafic d’êtres humains, mais parce qu’un pays a mobilisé 20.000 de ses forces de sécurité quotidiennement qui protègent ses côtes".

Encore une fois, "le Maroc ne fait pas ça par obligation", a réitéré le ministre des Affaires étrangères, regrettant au passage qu'on "oublie souvent les trains qui arrivent à l’heure pendant des années". Mais, le Maroc a rempli son obligation en partenaire et non pas en échange d’une contrepartie financière. Le Maroc ne reçoit rien de l’Europe", s’est-il insurgé.

Sur le dénouement que pourrait prendre cette affaire, le ministre des AE a affirmé que "l’Espagne se trompe si elle pense qu’en renvoyant ce monsieur (Brahim Ghali NDLR), surtout avec les mêmes procédés, que le problème va être résolu". "Au contraire ! Cela veut dire que l’Espagne a fait un choix contre les intérêts du Maroc. L’Espagne aurait fait un choix contre ses propres citoyens victimes de ce criminel. Le Maroc en tirera les conséquences".

"Pour le Maroc, l’Espagne a créé une crise par des actes. Et l’Espagne, par des actes encore doit résoudre cette crise", a-t-il dit, affirmant que "c’est à l’Espagne de trouver la solution !". "On ne peut pas manigancer le soir derrière le dos du partenaire et lui demander le lendemain d’être loyal sur les priorités de l’Espagne et de l’Europe".

Et de conclure que "le Maroc est satisfait de sa relation avec l’UE. Le Maroc n’a pas de problème avec l’UE. Le Maroc a un problème avec l’Espagne et par rapport à un sujet particulier créé par l’Espagne sans impliquer l’Europe. Et je pense que c’est à l’Espagne de régler ce problème et c’est à l’Espagne de mener une enquête d’abord sur comment ce monsieur est entré ? Pourquoi a-t- on changé son passeport ? Pourquoi a-t- on changé son identité ? Et pourquoi a-t-on désactivé la justice par rapport aux crimes abjectes qu’il a commis?".

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24 mai 2021

L'Espagne a créé la crise avec le Maroc et l'a fait assumer à l’Europe (Nasser Bourita)

"L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de prendre les décisions qui touchent les intérêts du Maroc…. ni pour accepter l’entrée de manière frauduleuse d’une personne recherchée par la justice"

L’Espagne a créé la crise avec le Maroc et l’a fait assumer à l’Europe, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

"L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de prendre les décisions qui touchent les intérêts du Maroc. L’Espagne n’a pas consulté l’Europe avant de passer outre des normes Schengen pour accepter l’entrée de manière frauduleuse d’une personne recherchée par la justice espagnole (Brahim Ghali, chef du « Polisario », NDLR ). L’Espagne a créé une crise et elle veut l’assumer à l’Europe", a indiqué M. Bourita qui était l'invité d'"Europe Soir week-end" sur Europe1.

Selon le ministre, "il faut placer la crise entre le Maroc et l’Espagne dans un contexte". "Un contexte de crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne" et "une crise qui n’a rien à voir avec l’Europe, une crise qui a été créée par une décision nationale de l’Espagne sans concertation avec ses partenaires européens".

Pour M. Bourita, "il y a une tentative de détourner le débat, d’aller vers cette question migratoire alors que le fond de la crise c’est un acte déloyal de l’Espagne envers le Maroc, envers son peuple et envers ses intérêts stratégiques".
Sur la question migratoire, le ministre a tenu à rappeler quelques vérités et à présenter quelques faits "loin de tout discours émotionnel".

"La première vérité est que le Maroc n’est pas obligé, n’a pas vocation ni obligation de protéger des frontières autres que les siennes. Le Maroc n’est ni le gendarme, ni le concierge de l’Europe pour protéger des frontières qui ne sont pas les siennes.

Le Maroc ne le fait pas par injonction, ni par obligation. Le Maroc a fait beaucoup dans la coopération migratoire, pas par obligation, ou par rapport à une contrepartie. Il l’a fait par rapport à un partenariat. Un partenariat entre le Maroc et l’Espagne et un partenariat entre le Maroc et l’UE. Mais le partenariat n’est pas à la carte. Le partenariat signifie d’abord qu’on comprenne bien les intérêts stratégiques des partenaires".

Et de préciser que "le Maroc n’a jamais agit pour rendre service contre un solde ou en contrepartie financière. Ce que reçoit le Maroc en moyenne de l’UE ne dépasse pas les 300 millions d’euros par an, soit moins 20 pc du coût assumé par le Royaume dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine".

La crise avec l’Espagne "c’est d’abord une crise migratoire née d’une crise politique entre deux partenaires", a réitéré M. Bourita, qui a tenu à revenir sur certains faits et balayer les accusations qui veulent montrer le Maroc comme "le méchant" dans cette crise, dans une tentative de détourner l’attention.

Durant les quatre dernières années, le Maroc a démantelé 8.000 cellules de trafic d’êtres humains. Le Maroc a aussi avorté 14.000 tentatives d’immigration clandestine dont 80 tentatives d’assaut sur la ville de Sebta. De même qu’il a échangé avec l’Espagne plus de 9.000 informations sur la migration clandestine.

"Le Maroc est dans une politique de bon voisinage et de partenariat". "Mais le bon voisinage n’est pas à sens unique. Le bon voisinage n’est pas une responsabilité du Maroc et une liberté de ses partenaires d’agir contre ses intérêts", a-t-il renchéri.

Au sujet des accusations lancées au Maroc de recourir au "chantage à l’immigration", dans ce conflit avec l’Espagne sur fond d’accueil par l’Espagne du chef de la milice du "polisario", le ministre a affirmé que "là encore le problème est mal posé: comme si le Maroc avait une obligation d’agir pour protéger l’Europe. Le Maroc n’est pas obligé. Le Maroc le fait en partenaire et le partenariat a des fondements. Le partenariat est réciproque. Il est fondé sur une compréhension des intérêts des uns et des autres".

"On ne peut pas manigancer le soir contre son partenaire, et lui demander le lendemain d’être loyal".

Prié de dire où en sont les relations diplomatiques avec l’Espagne, M. Bourita a affirmé que "contrairement à ce que dit Mme la ministre espagnole (des AE), il n’y a pas de contact entre le Maroc et l’Espagne depuis le déclenchement de cette crise et contrairement à ce qu’elle dit, le Maroc n’a jamais été informé de la venue de cet individu (Brahim Ghali)".

"Aujourd’hui le Maroc pose des questions claires : est-ce qu’il est normal dans un Etat de droit par rapport à un partenaire comme le Maroc de falsifier un passeport, d’usurper une identité pour faire entrer quelqu’un sur le territoire européen. Est-ce qu’il est normal que ce monsieur est poursuivi en Espagne par rapport à quatre plaintes : une plainte de viol d’’une citoyenne espagnole, une plainte pour terrorisme d’une association des victimes du terrorisme espagnole des îles canaries, une plainte pour torture …", s’est interrogé M. Bourita.

Mais, a-t-il assuré, "le Maroc fait la distinction entre ses relations très bonnes avec la quasi totalité des pays de l'UE, et une crise bilatérale née d’une attitude hostile de l’Espagne". "On essaie de détourner le débat et créer une crise entre le Maroc l'UE qui n’existe pas", a déploré M. Bourita.

Sur la question des migrants mineurs, le ministre a affirmé que "c’est un problème que le Maroc discute de manière franche avec beaucoup de pays européens dans le cadre de sa responsabilité".

Selon M. Bourita, "il y a aujourd’hui un problème de confiance, de respect mutuel avec le partenaire direct dans une crise que l’Espagne elle-même a créé, c’est à elle de trouver la solution".

Et si "l’Espagne pense que la crise pourrait être résolue en exfiltrant ce monsieur (Brahim Ghali) par les mêmes procédés c’est qu’elle cherche le pourrissement et qu’elle cherche l’aggravation de la crise voire même la rupture", a conclu le ministre.

Sources : le site politique du Sahara occidental :
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21 mai 2021

Rabat n’accepte pas les tentatives de Madrid d’occulter la véritable origine de la crise (M. Bourita)

L’Espagne a préféré regarder ailleurs par rapport à la présence sur son territoire de quelqu’un accusé de crimes de guerre et de violations des droits humains lui fournissant même une fausse identité

L’Espagne a tenté ces derniers jours de détourner l’attention de l’opinion publique et s’est engagée dans des manœuvres visant à occulter la véritable origine de la crise maroco-espagnole, qui réside dans le fait que Madrid a préféré manigancer avec les adversaires du Maroc par rapport à une question fondamentale pour le Royaume et les Marocains, a indiqué M. Nasser Bourita.

Les manœuvres espagnoles visent à faire des responsables de cette crise des victimes, a précisé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, dans une déclaration à la MAP, rappelant que s’il y a crise entre le Maroc et l’Espagne, c’est parce que Madrid a jugé, de manière souveraine, de manœuvrer avec les ennemis du Royaume et d’accueillir sur son territoire quelqu’un qui « fait la guerre au quotidien au Maroc ».

L’Espagne a agi à cet égard d’une manière qui suscite beaucoup d’interrogations vis-à-vis d’un État voisin respectable, en acceptant d’entrer dans toutes ces manigances, a-t-il poursuivi, ajoutant que le début de la crise remonte au 17 avril et que depuis, l’Espagne et sa justice ont préféré regarder ailleurs par rapport à la présence sur le territoire espagnol de quelqu’un accusé de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de viol et de violations graves des droits de l’homme allant jusqu’à lui fournir une fausse identité.

Toutes les manœuvres espagnoles pour détourner l’attention des véritables origines de cette crise «ne trompent personne, en tout cas ne trompent pas et n’impressionnent pas le Maroc», a indiqué le ministre.

M. Bourita a indiqué, dans ce cadre, que les autorités espagnoles « doivent d’abord être transparentes avec leur propre opinion publique et avec leurs propres forces vives », soulignant que ce n’est pas à coup de reportages et d’insultes et de bombardement médiatique qu’on occultera cette réalité.

«Le Maroc continuera à demander des clarifications et continuera à considérer que c’est le fond de la crise», a-t-il insisté, notant que la logique de l’humanitaire ne trompe plus personne.

L’humanitaire n’a jamais dicté qu’on passe par la manigance. L’humanitaire ne se fait pas en cachette, a estimé M. Bourita, qui a appelé l’Espagne à reconnaitre et à assumer «ses graves attitudes» et à éviter «le double langage». «Le Maroc ne procède pas au chantage, le Maroc est clair par rapport à ses positions, ses actions et son attitude», a expliqué M. Bourita.

Le ministre a condamné «l’hostilité médiatique inédite» lancée en Espagne contre le Maroc. «On assiste à une instrumentalisation et une mobilisation de tous les médias avec des termes choquants et inacceptables venant parfois de hauts responsables», a-t-il noté. Les termes utilisés dans cette campagne, comme « chantage », « agression » ou encore « pays sous-développé », montrent que «certains milieux en Espagne doivent mettre à jour leurs connaissances sur le Maroc», a-t-il relevé.

«Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier. Le Maroc n’a pas de complexe», a dit le ministre, précisant que l’agressivité médiatique de ces derniers jours montre que c’est en Espagne qu’il y a un complexe à l’égard du Maroc.

Fier de ses réalisations, le Maroc est un pays en voie d’émergence et l’Espagne le sait, a indiqué M. Bourita, précisant que ce sont «ces réflexes du passé qui se révèlent aujourd’hui et qui montrent ce décalage entre le Maroc dans l’imaginaire espagnol et le Maroc réel».

Certains en Espagne, a-t-il dit, n’arrivent pas à admettre que le Royaume a préservé sa stabilité et a assuré son progrès économique et son développement social par les réformes menées sous la conduite de Sa Majesté le Roi.

«Il est temps de clarifier tout cela et que l’Espagne définisse ce qu’elle veut de ce partenariat», a indiqué M. Bourita.

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20 mai 2021

M. Bourita s’entretient avec son homologue ivoirienne

Le ministre des AE réitère ses remerciements à la Côte d’Ivoire pour son soutien constant à l’intégrité territoriale du Maroc et à la marocanité du Sahara occidental

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, mardi par visioconférence, avec la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Kamissoko Camara.

Les deux ministres ont exalté le niveau des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, depuis l’avènement du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l’accession à la magistrature suprême du Président de la République de Côte d’Ivoire, S.E.M. Alassane Ouattara, indique un communiqué du ministère.

Se félicitant que les relations bilatérales, empreintes de fraternité et de solidarité, couvrent l’éducation, les infrastructures, le BTP, l’agro-industrie, l’énergie, la religion, logement et les banques, les ministres ont pris note avec satisfaction du niveau d’exécution des accords bilatéraux signés lors des différentes visites réciproques des deux Chefs d’État.

La ministre d’État ivoirienne et M. Bourita ont réaffirmé, à cette occasion, la volonté de leurs Chefs d’État de renforcer et d’approfondir ces relations bilatérales, de les intensifier et de les diversifier davantage.

Par ailleurs, M. Bourita a réitéré les remerciements du Maroc à la Côte d’Ivoire pour son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment par ses positions claires en faveur du Sahara marocain, dans les instances régionales et internationales et par ses actions sur le terrain avec l’ouverture d’un Consulat Général de la Côte d’Ivoire à Laâyoune, en février 2020, et le soutien exprimé à l’action du Maroc après la libération du passage au poste frontalier d’El Guergarate entre le Maroc et la Mauritanie, ajoute le communiqué.

Mme Kamissoko Camara a, pour sa part, renouvelé l’appui ferme de son pays à une solution politique négociée, consensuelle et définitive du différend autour du Sahara marocain et au respect de la décision 693, adoptée au niveau des Chefs d’État africains, au Sommet de l’Union africaine de Nouakchott, en juillet 2018, qui a réaffirmé l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, souligne la même source.

Sur le plan régional, les deux ministres ont réaffirmé le leadership et l’engagement de leurs Chefs d’État respectifs en matière de développement du continent africain.

Abordant les questions de sécurité, M. Bourita et Mme Kamissoko Camara ont exprimé leur vive préoccupation face à la montée de l’extrémisme et du terrorisme en Afrique, notamment dans les régions du Sahel et du Sahara. Ils ont, à cet égard, réaffirmé leur engagement à œuvrer de concert en faveur de la paix, de la stabilité et du développement dans ces régions.

Les ministres se sont engagés à une meilleure coordination de leurs actions et à un soutien mutuel des candidatures marocaines et ivoiriennes au sein des instances régionales et internationales.

Dans ce cadre, M. Bourita a tenu à adresser ses vifs remerciements à son homologue ivoirienne pour le soutien inconditionnel apporté par la Côte d’Ivoire aux différentes candidatures marocaines, notamment au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (2028-2029), au Conseil des Droits de l’Homme (2023-2025), au poste de membre au Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (2022-2025) et au poste de Président de la Commission de la fonction publique internationale (2023-2026).

M. Bourita s’est également félicité de l’engagement de la Côte d’Ivoire dans son soutien à l’action du Maroc au sein de l’Union africaine, conclut le communiqué.

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19 mai 2021

La protection par l'Espagne du chef des séparatistes du Polisario "embarrasse l'UE" (portail européen)

La protection par l'Espagne du dénommé Brahim Ghali, chef des séparatistes du Polisario, poursuivi pour crimes odieux et graves violations des droits de l'Homme, "embarrasse l'UE", écrit le portail européen "Eu Political Report".

Le chef des séparatistes, admis dans un hôpital à Logroño, sous une fausse identité algérienne et avec de faux papiers, "espérait à travers ce subterfuge échapper à la justice espagnole" qui le poursuit pour génocide, viols, terrorisme, crimes de guerre et graves violations des droits de l'Homme à l'encontre de victimes espagnoles et sahraouies, souligne le portail.

Selon "Eu Political Report", l'attitude des autorités espagnoles dans cette affaire a mis l'Union européenne dans l'embarras et déclenché des protestations de la part des victimes du Polisario.

En Espagne, rappelle-t-on, des centaines de victimes ont manifesté à Madrid, Tarragone et dans d'autres villes pour dénoncer l'attitude de Madrid et demander à la justice de réactiver et d'accélérer ses poursuites en cours afin d'empêcher que le chef des séparatistes n'échappe à la justice espagnole.

"Eu Political Report" revient par ailleurs sur la plainte pour viol déposée en 2010 contre le dénommé Brahim Ghali par Khadijatou Mahmoud, une jeune sahraouie, issue des camps de Tindouf, ainsi que sur celle déposée le 24 avril dernier auprès du juge d'instruction du tribunal de Malaga par le politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano, accusant le chef des séparatistes d'être l'instigateur des menaces de mort adressées à son encontre par des milices du Polisario à travers les réseaux sociaux.

Pendant ce temps, note le portail, à Bruxelles, le Service européen pour l'action extérieure, dirigé par l'Espagnol Josep Borrell, "semble avoir été assommé dans un silence embarrassé par ce comportement peu diplomatique assez étonnant de la part des Espagnols".

"L'Europe ne peut pas traiter ses amis et alliés de manière aussi cavalière et s'attendre à être prise au sérieux en tant que partenaire international", insiste le site.

Le chef des séparatistes du Polisario "doit être traduit en justice, et le Maroc, en tant que partenaire de confiance et respecté de l'UE, mérite des réponses appropriées aux questions qu'il a soulevées à propos de cette affaire", conclut le portail.

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