Les provinces du sud du Royaume ont connu, depuis leur retour à la mère patrie au lendemain de la Marche verte, dont le peuple marocain fête le 32ième anniversaire, mardi, un essor significatif et une dynamique fort tangible, induite par une mutation de qualité en matière d'infrastructure et d'amélioration des conditions de vie des populations locales, dans une marche grandiose de développement et une volonté sincère de placer résolument cette région sur les voies d'un véritable décollage économique et social.

La résolution adopté par le Conseil de sécurité, mercredi, sur le dossier du Sahara a une nouvelle fois été marqué par le renouvellement de l’hommage à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc. Un hommage encore plus appuyé que lors de l’adoption de la précédente résolution (la 1754). Dans cette dernière, la formule qui a été utilisée est la suivante : « se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement ». Elle sera reprise mot pour mot par la nouvelle résolution (la 1783).

Deux Marocains originaires de la ville de Smara, en l'occurrence, Mohamed Lamine Ali Salek (27 ans) et Ali Salek Abdelwadoud (20 ans), ont regagné mardi dernier la mère patrie en provenance des camps de Tindouf. Dans une déclaration à la MAP, les deux ralliés ont fait savoir que leur décision est motivée par la situation de grand désespoir qui prévaut dans ces camps et par le traitement inhumain infligé par les séparatistes du Polisario aux citoyens sahraouis à Tindouf. M. Ali Salek a, également, indiqué qu'il a suivi un entraînement

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. El Mostafa Sahel, a souligné que le Royaume accueille avec satisfaction la nouvelle résolution (1783) sur le Sahara, adoptée mercredi par le Conseil de sécurité de l'ONU. "Le Royaume du Maroc accueille avec satisfaction la résolution 1783 que le Conseil de sécurité vient d'adopter, concernant la question du Sahara marocain", a indiqué M. Sahel, dans une déclaration à la MAP, notant qu'elle "consacre le processus de négociation, qui vise à parvenir à une 

Les camps de Tindouf, en Algérie, sont un "sanctuaire de non droit et de négation de l'humanité", où continuent de sévir des "pratiques dignes de la tristement célèbre époque de la traite des noirs", affirme le journal malien "L'Aube". Commentant le rapport 2007 des Etats Unis sur l'esclavagisme, le journal malien affirme qu'à l'intérieur des camps, qui sont situés sur le territoire algérien, le "Polisario se livre aux pires exactions au détriment de la dignité" des populations. "Le mouvement séparatiste continue de bafouer les droits de milliers d'enfants,