Le ministre a qualifié sa rencontre d'importante car elle a permis, a-t-il dit à la presse, de faire un tour d'horizon de l'ensemble de sujets d'intérêt commun, dont la question du Sahara.
Lors de ces entretiens, en présence notamment de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara, Christopher Ross, les deux parties ont souligné certaines avancées réalisées, à travers les négociations informelles, notamment en matière de mesures de confiance, du déminage ou de l'organisation de séminaires, cependant, a regretté El Otmani sur le plan politique beaucoup reste à faire.
Cette rencontre intervient au lendemain du 9e round des pourparlers informels tenus du 11 au 13 mars à Manhasset, dans la banlieue de New York.
Le ministre a insisté sur la nécessité du recensement des populations dans les camps de Tindouf et pour que cette question figure de nouveau dans le prochain rapport du secrétaire général sur le Sahara.
El Otmani a saisi cette occasion pour souligner la volonté du Maroc de parvenir à un règlement définitif de ce différend artificiel, sur la base de l'initiative d'autonomie, qui, a-t-il dit, bénéficie de plus en plus de soutien de la part de la Communauté internationale qui la qualifie de sérieuse et crédible.
La sécurité régionale a également été au menu des discussions des deux parties qui ont mis en exergue le rôle très important du Maroc, en tant qu'acteur politique notamment pour la préservation de la paix et la stabilité.
La sécurité et la paix régionales sont la responsabilité de l'ensemble, a insisté El Otmani, d'autant plus, a-t-il fait observer que nous savons les menaces qui pèsent sur la région après la prolifération des armes libyennes dans la région sahélo-saharienne.
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