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La motion du Parlement suédois est "un acte non constitutionnel" et "n’apporte rien au règlement" de la question du Sahara

Le gouvernement suédois a tenu à trancher rapidement sa position vis-à-vis de la motion présentée par les partis de l’opposition au parlement suédois en faveur de la reconnaissance de "la pseudo RASD", république du Polisario, estimant à ce propos que la "la pseudo RASD" " ne remplit aucun des attributs de reconnaissance, tels qu’ils sont spécifiés par la droit international".


"Toute reconnaissance de la RASD est de nature à compromettre les efforts", consentis sous l'égide de l'Onu pour trouver une solution à la question du Sahara, a souligné le ministère des affaires étrangères suédois dans un communiqué publié, jeudi, sur son site,  rappelant qu'aucun pays de l'Union européenne ne reconnait la prétendue RASD comme Etat indépendant.

Le ministère a rappelé que les questions de politique étrangère relèvent du seul ressort du gouvernement et non du parlement, "en Suède, c'est le gouvernement qui décide en matière de reconnaissance d'un Etat".

A ce propos, "Le gouvernement de la Suède n'a pas l'intention de reconnaitre la RASD", a déclaré à la MAP le Porte-parole de ce ministère, Andres Jorle, ajoutant que la pseudo RASD ne remplit aucun des attributs de reconnaissance, à savoir un territoire, un peuple et une autorité effective, et rappelant que son pays s'attache, dans le cadre de sa politique étrangère, au respect strict de ces critères de reconnaissance et ce depuis plusieurs années et sa volonté de renforcer les relations d'amitié et de coopération avec le Royaume du Maroc.

Pour sa part le député suédois, Ulrich Nelson, a indiqué mercredi, après l’adoption de la dite motion, que cette action entreprise par les partis de l’opposition suédoise, dans le cadre rapport sur la situation au Moyen orient et l’Afrique du nord est "un acte non constitutionnel" et  "une interférence" dans les compétences du pouvoir exécutif.

Le député du Rassemblement modéré, qui dirige l’alliance gouvernementale, ajoute dans une déclaration à la MAP, que la Constitution suédoise spécifie clairement que la reconnaissance d’un Etat, est une compétence spécifique du gouvernement et non du parlement.

Il ajoute que le gouvernement peut consulter le parlement concernant différentes questions, mais sans être dans l’obligation d’exécuter l’avis qui a été donné.

Il insiste sur le caractère exclusif de la compétence du gouvernement en matière de reconnaissance des Etats, rappelant que le pouvoir exécutif avait présenté des réserves au sujet de cette motion, présentée par des formations de l’opposition, en l’occurrence le Parti Social Démocrate, le Parti de l’Environnement, rejoints dans une alliance contre-nature, le Parti des Démocrates Suédois (l’ex Parti Communiste).

Le Député ajoute que ces formations ont présenté cette motion pour des raisons "politicienne pour faire pression sur le gouvernement au sujet de questions intérieures, qui n’ont aucun lien avec la question du Sahara", en indiquant que cette initiative "traduit une certaine nostalgie de ces partis pour l’époque de la guerre froide", et en estimant que "la reconnaissance de cette entité virtuelle ne bénéficie en rien au processus actuel de règlement sous l’égide des Nations Unies".

Le Député Nelson affirme que l’initiative des partis de l’opposition de son pays ne doit pas perturber les bonnes relations entre le Maroc et la Suède, car cette manœuvre s’inscrit dans le cadre de la politique intérieur et de la surenchère des partis de l’opposition.

"Nous tenons au renforcement de nos relations avec le Maroc", indique le député Nelson, en appelant au renforcement du dialogue et de la consultation entre les deux Royaumes.

Le député a d’autre part, dénoncé le siège imposé aux habitants retenus dans les camps de Tindouf sur le sol algérien, en appelant au respect des droits de ces habitants. Il estime inacceptable leur traitement comme otages, "ceux qui traite ces habitants comme otages doivent rendre des comptes pour cela", conclue-t-il.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

   
  
 

 
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