La publication en veut pour preuve l'implication des séparatistes du polisario dans les attaques perpétrées dernièrement par des militants islamistes dans le nord du Mali, et dans le conflit armé en Libye avant et durant l'intervention de l'OTAN. 

«The Hill» rappelle, à cet égard, les déclarations du ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, qui avait fait état en février dernier de l'existence de plusieurs jeunes sahraouis des camps du Tindouf parmi les 5.500 à 7.000 éléments terroristes qui se trouvaient dans le nord du Mali, ajoutant que le polisario avait également fourni armes et combattants aux forces pro Kadhafi avant et durant l'intervention de l'OTAN en Libye. 

L'auteur de cette contribution, Joseph K. Grieboski, président du conseil d'administration de l'Institut américain pour la religion et les politiques publiques (Institute on Religion and Public Policy «IRPP»), met également en avant la montée en puissance de l'extrémisme radical et des sentiments antioccidentaux dans la région, le plus souvent alimentés par des groupes extrémistes étroitement liés au polisario, soulignant que ce mouvement a historiquement adopté une rhétorique et des tactiques violentes pour réaliser ses objectifs. 

Le journal relève, par ailleurs, les relations séculaires et solides liant les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume du Maroc, qui constitue un "modèle de stabilité en Afrique du Nord", plaidant en faveur du renforcement et de la consolidation des relations de Washington avec le Maroc, "allié majeur des Etats-Unis non seulement en Afrique mais également au Moyen Orient". 

Et de souligner, à ce propos, les efforts du Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme, notamment dans les Provinces du sud du Royaume, ainsi que ses initiatives visant à trouver une solution définitive à la question du Sahara.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -