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Avant d'oser parler des droits de l'Homme dans les provinces du sud et de suggérer de manière effrontée la modification du mandat de la Minurso, le régime algérien "serait mieux avisé de balayer devant sa porte", a indiqué Joseph K. Grieboski, Président du conseil d'administration du "Institute on Religion and Public Policy" (IRPP), basé à Washington.

"Si le régime algérien veut être pris au sérieux, il doit assumer sa totale et entière responsabilité quant à la situation précaire qui prévaut dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, où des populations, séquestrées contre leur gré, sont privées des droits humains les plus élémentaires", a suggéré M. Grieboski, dans un entretien à la MAP. 

Le Président du IRPP a estimé, à ce propos, que la sortie du président Bouteflika "n'est qu'une tentative désespérée visant à occulter les échecs à répétition de l'Algérie, face aux succès enregistrés par le Maroc grâce à un train de réformes tous azimuts, tout particulièrement dans le domaine des droits de l'Homme". 

Et de faire observer qu'"à chaque fois que le régime algérien se retrouve en difficulté par rapport à sa situation interne, il se retourne contre le Maroc pour créer diversion". En dépit des vents de changements qui traversent la région, a-t-il noté, le régime algérien "demeure réfractaire à tout processus de démocratisation". 

"Mais, l'Algérie ne peut crier au loup longtemps, car la communauté internationale n'est pas dupe", a souligné Joe Grieboski. 

Le Directeur de l'Africa Center relevant de l'Atlantic Council, Peter Pham, pointe aussi du doigt cette "énième tentative de diversion de la part du président algérien pour éviter de parler de la situation dramatique des droits de l'Homme qui prévaut dans les camps de Tindouf". 

L'Algérie, a-t-il déploré, fait fi des conventions internationales des droits des réfugiés, en expliquant qu'Alger persiste à ignorer de manière flagrante les engagements auxquels elle avait souscrits dans le cadre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole y afférent de 1967, à l'égard des populations séquestrées sur son sol. 

La sortie du président Bouteflika n'est qu'une diversion "pour éviter de parler de la situation interne en Algérie et des conditions spécifiques autour des camps de Tindouf", a estimé M. Pham, en soulignant que le régime algérien "doit s'expliquer avec honnêteté devant la communauté internationale".

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas -

 

   
  
 

 
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