Le gouvernement suédois suit avec intérêt l’évaluation de la situation dans son ensemble, a ajouté la chef de la diplomatie suédoise qui intervenait mardi devant le parlement.

Mme Wallstrom a en outre indiqué qu’il faut aussi écouter la voix de ceux qui sont contre l’option du séparatisme.

"La question du Sahara n’est pas du tout comparable avec la question palestinienne", a poursuivi la ministre, en allusion aux appels lancés par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc qui estiment que la Suède devrait reconnaître la fantomatique "rasd" après avoir reconnu l’Etat de Palestine.

Les propos de la ministre interviennent après les efforts consentis par plusieurs associations marocaines établies en Suède, ainsi que par les Suédois d’origine marocaine qui ont multiplié récemment les initiatives pour éclairer le nouveau gouvernement suédois sur l’historique et les origines du conflit artificiel autour du Sahara marocain.