"Nous condamnons vivement ces pratiques répressives et appelons les différentes sensibilités de la société civile au Danemark à agir afin que cesse ces violations ciblant de plus en plus les jeunes et les femmes", a indiqué le porte-parole de l’Association, Bachir El Himri.

Pour l’ONG qui regroupe des membres de la communauté marocaine et de la société civile du pays scandinave, la mobilisation pour la libération de Darya, retenue contre son gré depuis janvier, s’inscrit dans le cadre du respect des droits humains élémentaires à la circulation et au mouvement.

Dans ce contexte, M. El Himri a relevé que la détérioration continue de la situation dans les camps et le recours systématique du polisario aux méthodes les plus répressives, démontrent l’urgence d’un règlement définitif du conflit régional autour du Sahara.

Darya Embarek Selma était arrivée en 2001 à l'ile de Tenerife dans le cadre du programme de propagande du polisario "Vacances en paix", qu'organisent chaque été les séparatistes en exploitant des enfants à des fins politiques.

Elle s'était rendue en janvier dernier à Tindouf pour visiter son père biologique malade. Mais depuis cette date, elle est retenue contre sa volonté et empêchée de retourner en Espagne pour poursuivre ses études supérieures.

Cette affaire a enclenché un élan international de solidarité, des sympathisants ont notamment mis en ligne une plateforme baptisée "Free Darya" appelant à sa libération et à son retour à Tenerife.

- Actualité concernant la question du Sahara Occidental / Corcas –