«Le plan d'autonomie présenté par le Maroc constitue une option réaliste et viable à même d'offrir la meilleure chance de parvenir à une solution politique équilibrée et mutuellement acceptable au conflit», a déclaré Albert Shingiro devant la 4e Commission de l'Onu.

Le Burundi, a dit le diplomate, invite «les parties concernées au premier chef» par la question du Sahara à œuvrer sous les bons offices du Secrétaire général de l'Onu en vue d'aboutir à un «règlement politique (...) basé sur le réalisme politique et l'esprit de compromis».

Il a, à cet égard, souligné que le règlement du conflit autour du Sahara s'impose d'autant plus que la région du Sahel est actuellement en ébullition à cause de la montée du terrorisme, du trafic de drogue et des êtres humains et de la criminalité transfrontalière, avertissant que «les risques d'exportation, voire même de délocalisation du terrorisme du Sahel vers d'autres régions de l'Afrique occidentale et centrale s'accentue chaque jour».

Albert Shingiro a regretté que la persistance du conflit continue d'entraver une intégration plus poussée du Maghreb «qui devient de plus en plus indispensable», affirmant que l'intégration régionale, notamment grâce au renforcement de l'Union du Maghreb Arabe, est un «élément clef pour surmonter l'instabilité actuelle et récolter d'importants dividendes économiques, commerciaux et sociaux».

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