Les déclarations de Ban Ki-Moon "ont blessé le peuple marocain et ne sont pas souhaitables", a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP à l'issue d'une réunion à Paris du bureau des groupes d'amitié France-Maroc au sénat et Maroc-France à la Chambre des Conseillers.

"Ces propos ont enflammé la susceptibilité du peuple marocain", a insisté M. Cambon, président du groupe d'amitié France au sénat, estimant que le secrétaire général de l'ONU a pu être influencé par d'autres interlocuteurs.

"Le dossier du Sahara est dans une autre logique", a-t-il encore dit, soulignant l'importance de soutenir l'initiative marocaine d'autonomie.

Le sénateur français a par ailleurs annoncé qu'une délégation du groupe d'amitié se rendra en mai prochain dans les provinces du sud et plus précisément à Laâyoune et Dakhla pour réaffirmer la position constante de la France à l'égard de la question du Sahara.

Ce déplacement sera aussi l'occasion de visiter les projets d'investissement en matière d'environnement et de développement durable dans la perspective de la tenue en novembre prochain à Marrakech de la conférence des Nations unies sur le climat (COP22).

Pour sa part, le président du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des conseillers, Abdessamad Kayouh a indiqué que les sénateurs membres du groupe d'amitié ont saisi l'opportunité de cette réunion pour dénoncer les dérapages verbaux du secrétaire général de l'ONU et de réaffirmer leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie.

Il a aussi affirmé que d'autres sujets ont été évoqués dont la collaboration entre le Maroc et la France en matière de lutte contre le terrorisme, ainsi que la question des énergies renouvelables.

M. Kayouh a en outre noté que le déplacement prévu en mai prochain d'une délégation du groupe d'amitié au sénat permettra à ces sénateurs de constater de visu l'essor de développement que connaissent ces provinces grâce aux différents projets initiés touchant plusieurs domaines.

- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-