"Notre position n'a pas changé. Tout le monde la connaît. C'est (le Sahara) une partie intégrante du Maroc", a-t-il affirmé, lors d'une déclaration à la MAP à l'issue d'un entretien avec la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda.
Le ministre burkinabé a exprimé l'espoir que la proposition marocaine d'autonomie "aboutisse à son terme dans la paix et la sérénité, pour que les habitants de cette région se sentent encore davantage citoyens de ce grand pays".
"C'est tout notre vœu, parce que nos sorts sont liés et ce n'est pas aujourd'hui, où le terrorisme frappe partout et que nous cherchons à avoir des entités beaucoup plus larges pour fédérer nos initiatives, nos moyens et nos intelligences, qu'il faut opter pour fragiliser les Etats centraux", a-t-il souligné.
M. Compaoré, qui effectue une visite de travail au Maroc sur invitation du ministre de l'Intérieur, a indiqué que les autorités post-transition de son pays ouvrent de nouveaux chantiers et comptent sur "l'appui nécessaire du Maroc pour progresser".
Il a cité parmi les axes prioritaires de la coopération bilatérale la lutte contre le terrorisme, son pays ayant été frappé par un attentat meurtrier, le 15 janvier à Ouagadougou, faisant plusieurs morts, dont la Marocaine Leïla Alaoui. Il a saisi l'occasion pour présenter ses condoléances au Maroc, tout en exprimant la disposition de son pays à conjuguer les efforts avec le Maroc pour "éradiquer ce fléau qui sape les efforts des Etats pour la réalisation du développement économique et social".
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-