Les eurodéputés avaient également interpelé le Conseil de l’UE sur l’absence d’un recensement des populations des camps de Tindouf en Algérie « qui a des conséquences graves sur la protection de ces populations qui vivent depuis quatre décennies dans des conditions humanitaires très difficiles ».
La nécessité d’organiser un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf a été, à maintes reprises, évoquée par les instances européennes et internationales. L’absence d’un enregistrement des populations des camps, refusé par Alger, favorise à leurs yeux le détournement de l’aide humanitaire destinée aux populations des camps.
Interpelée dans le même contexte par un eurodéputé au sujet du détournement de l’aide humanitaire européenne par le Polisario au titre de la décharge du budget 2013, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini s’était prononcée en faveur de la tenue d’un recensement des populations des camps de Tindouf.
Mme Mogherini avait consenti qu’il y avait eu effectivement des problèmes dans la distribution de ces aides, en allusion au rapport de l’Office européen antifraude (OLAF) qui avait dévoilé l’existence de détournements massifs par le Polisario de l’aide humanitaire européenne destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
- Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-