“Nous nous félicitons également de la coopération du Maroc qui a facilité la visite de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU dans les villes de Dakhla, Laâyoune et Smara, où il s’est entretenu avec les représentants démocratiquement élus du Sahara, ainsi que des efforts du Royaume pour le développement socio-économique et des infrastructures dans la région du Sahara”, a souligné la Représentante permanente adjointe de la Sierra Leone auprès de l’ONU, Mme Victoria Sulimani.

Elle a estimé qu'”avec l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, une solution politique est à portée de main pour ce conflit qui n’a que trop duré”, tout en insistant sur le besoin pour une coopération renforcée entre les parties prenantes à ce conflit, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

Rappelant que le Conseil de sécurité a, dans sa résolution 2414 du 27 avril 2018, appelé les Etats voisins à apporter une contribution significative au processus politique et à renforcer leur participation au processus de négociation, la diplomate sierra-léonaise a indiqué que son pays se joint à cet appel “du fait que le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb Arabe contribuerait non seulement à la stabilité et à la sécurité, mais également, d’une manière utile, à un règlement pacifique de ce différend” régional.

De même, elle s’est félicitée des efforts déployés par la communauté internationale pour trouver une solution permanente à cette question, saluant vivement l’invitation adressée aux parties concernées, notamment l’Algérie et la Mauritanie, pour participer à une Table-ronde à Genève les 5 et 6 décembre en vue de poursuivre les discussions sur la voie à suivre pour un règlement pacifique à ce différend.

“Il est satisfaisant de noter que le Maroc a promptement répondu de manière positive à cette invitation”, a noté la diplomate sierra-léonaise.

Mme Sulimani s’est, d’autre part, félicitée des efforts déployés par le Maroc en matière de promotion des droits de l’Homme au Sahara, tout en se disant, en revanche, “préoccupée par la situation des populations des camps de Tindouf”. 

Elle a ainsi appelé à un recensement en bonne et due forme de ces populations, conformément au droit international humanitaire et au mandat du Haut Commissariat aux Réfugiés, ainsi qu’aux recommandations du Secrétaire général et aux résolutions du Conseil de sécurité”.

-Actualité concernant la question du Sahara occidental/Corcas-