"La proposition marocaine a été l'aboutissement d'un effort de longue date et d'un processus de consultations élargi aux niveaux national et international", a précisé M. Walsum lors d'une conférence de presse vendredi au siège de l'ONU à New York.
Il a souligné que, par contre, la "proposition" du Polisario l'avait "personnellement surpris", car il n'était, "à aucun moment, au courant de son élaboration".
"La proposition du Polisario est venue comme une surprise, du moins pour moi", d'autant plus qu'elle reprend les "positions déjà connues", a-t-il dit.
M. Walsum, qui a réitéré son appel au Conseil de sécurité lors de ses consultations de vendredi, pour encourager les parties à entamer des négociations directes, a par ailleurs insisté qu'"autodétermination n'est pas synonyme d'indépendance".
Il existe, a-t-il dit, plusieurs exemples de par le monde où, à l'issue d'un référendum, de consultations ou autres, des populations concernées ont opté pour l'autonomie ou l'intégration totale, et ce, selon lui, notamment pour des raisons de sécurité ou pour des avantages économiques.
L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU a ensuite réitéré la recommandation formulée par M. Ban Ki-moon dans son dernier rapport, appelant le Conseil de sécurité "à demander à toutes les parties d'engager des négociations sans conditions préalables, afin de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable".
"Personnellement, j'ai une foi illimitée dans les négociations directes", a-t-il dit, estimant que la communauté internationale se doit de contribuer à dépasser l'impasse actuelle.
Lors de leurs consultations sur le Sahara, les membres du Conseil de sécurité ont mis en exergue l'importance de l'initiative marocaine pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara.
Les Quinze devront se retrouver vendredi prochain pour adopter une résolution sur la MINURSO, dont le mandat arrive à expiration le 30 avril.
Source: MAP