Santé

Des réalisations nombreuses et des services de qualité fournis dans les établissements sanitaires nouvellement implantés; et, depuis une décennie, une amélioration constante du niveau de santé des populations des provinces sahariennes: tels sont, à grands traits, les aspects et les dimensions de la politique sanitaire dans cette région.

Mais si beaucoup a été fait, tout n'est pas fini pour autant dans la mesure où de nombreux projets sanitaires sont encore en voie de réalisation. Dans l'immédiat - et en attendant l'achèvement et la mise en service des nouveaux équipements - les services de santé ont apporté une aide d'urgence afin de combattre dans les plus brefs délais les maladies infantiles, la sous-alimentation qui sont responsables d'un taux de mortalité élevé, ainsi que d'autres maladies particulièrement fréquentes dans la région (maladies des yeux, du système digestif, tuberculose, ... )

. Des équipes sanitaires mobiles ont été envoyées sur place : tout en fournissant les premiers soins médicaux nécessaires, elles ont également prodigué des conseils d'hygiène, d'alimentation; de même, elles ont veillé à l'assainissement de l'environnement. Autonomie sanitaire de la région Globalement, les objectifs de la politique sanitaire sont de trois ordres:

- assurer l'autonomie sanitaire de la région en raison de son éloignement des centres hospitaliers existants ;
- mettre la santé à la portée du plus grand nombre en adaptant les services sanitaires aux besoins spécifiques de cette région par une répartition géographique équilibrée des équipements ainsi que par la gratuité des soins
- développer non seulement la médecine curative mais aussi la médecine préventive conformément à la politique menée dans ce sens dans l'ensemble du pays.

Ces objectifs se sont concrétisés en particulier à trois niveaux :

- par la mise en place d'une infrastructure adéquate par la formation du personnel pour un encadrement approprié et par l'organisation de campagnes préventives.
L'infrastructure sanitaire a été réalisée en conformité avec la politique générale de prévention et d'amélioration du niveau et de la qualité des soins. L'hôpital constitue, sur le plan régional, le dernier stade du processus curatif; quant aux premiers soins et aux diagnostics, ils se font au niveau du quartier et de la circonscription par un réseau de centres de soins, de dispensaires et de centres de santé ces derniers étant la structure de base et de définition des programmes sanitaires au niveau national.

Dans les provinces sahariennes, cette infrastructure s'est beaucoup développée depuis une dizaine d'années; ce progrès est illustré par l'implantation géographique des services de santé tant en milieu urbain que rural. Dans les villes, la priorité a été accordée aux quartiers les plus peuplés, privés jusqu'alors de tout équipement sanitaire. C'est ainsi que depuis 1976, des hompitaux régionaux, plusieurs centres de soins, des dizaines de dispensaires et centres de santé ont été ouverts et mis en service.

L'hôpital, aujourd'hui, complète la chaîne des installations sanitaires et il englobe plusieurs services spécialisés : il donne ainsi l'autonomie à la province en matière de santé. Cette autonomie est renforcée à Laâyoune par l'ouverture d’un hôpital de spécialités en 1994 avec une capacité de 144 lits, un centre de tuberculose et un centre de chirurgie dentaire. Lesquels élargissent ainsi l'éventail des services assurés aux populations.

Compte tenu des normes définies à l'éche¬lon national, l'implantation de ces unités sanitaires permet d'offrir une capacité de service en rapport avec le nombre d'habitants. Depuis 1976, il faut souligner que la capacité hospitalière a pratiquement été multipliée par 10. Elle est aujourd'hui de l'ordre de 400 lits environ dans la région de Laâyoune.

L'ensemble de ces installations fonctionne dans des conditions tout à fait satisfaisantes grâce au recrutement d'un personnel médical et paramédical compétent et dévoué. Ce principe n'est pas propre d'ailleurs aux provinces sahariennes: il est un élément fondamental de la politique de formation poursuivie par le Maroc en vue d'un encadrement efficace des établissements de santé.

Les facultés de médecine de Rabat et de Casablanca forment actuellement des promotions de 500 médecins par an ; un certain nombre d'entre eux sont sollicités pour effectuer des stages dans les provinces sahariennes. A noter qu'il est également fait appel, par ailleurs, à des médecins de diverses spécialités, pratiquant dans des centres hospitaliers d'autres régions.

Si, telle était au départ, la solution adoptée pour répondre à des besoins pressants en personnel médical, il faut souligner qu'aujourd’hui la création de centres hospitaliers a facilité la constitution d'équipes opérant de façon continue dans la région. Ce qui explique que le nombre de médecins en service dans les provinces sahariennes a quadruplé depuis 1976.

Dans cette même perspective, il y a lieu de souligner qu'un effort soutenu a été fait dans le domaine de la formation paramédicale avec, en particulier, la création à Laâyoune d'un centre de formation d'infirmiers.

    



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